Mouvements :
Arrivées :
Chad Buchanan (GM), Victor Oladipo, Darren Collison, Cory Joseph, Damien Wilkins, Bojan Bogdanovic, Domantas Sabonis, T.J. Leaf (Draft), Ike Anigbogu (Draft).
Départs :
Larry Bird (président), Paul George, Monta Ellis, Rakeem Christmas, Kevin Séraphin, Jeff Teague, C.J Miles.
Effectif :
- Meneurs : Darren Collison, Cory Joseph, Joseph Young
- Arrières : Victor Oladipo, Lance Stephenson
Ailiers : Bojan Bogdanovic, Glen Robinson III, Damien Wilkins
Ailiers-forts : Thaddeus Young, Domantas Sabonis, T.J. Leaf
Pivots : Myles Turner, Al Jefferson, Ike Anigbogu
L'effectif est complètement bouleversé par rapport à l'année dernière. Les Pacers ont perdu 3 titulaires en puissance avec le départ de Teague, George et Ellis. Le problème réside dans le fait que ces départs n'ont pas été compensés, en terme de qualité, par les dirigeants. Techniquement, le nouveau meneur des Wolves Jeff Teague a été remplacé par Darren Collison / Cory Joseph. Les 2 sont de bons remplaçants mais aucun n'a le niveau pour mener une équipe NBA aujourd'hui. Paul George, l'un des 10 meilleurs joueurs de la ligue et ancien leader emblématique de la franchise, a lui été remplacé par Bojan Bogdanovic. Comme ses nouveaux coéquipiers meneurs, le croate est un très bon remplaçant, voire un titulaire intéressant avec sa qualité de tir, mais en aucun cas il ne peut remplacer PG13 notamment en défense. Le seul poste où les Pacers semblent avoir maintenu leur niveau est celui d'arrière, Victor Oladipo ayant remplacé un Monta Ellis vieillissant. L'ancien coéquipier de Russell Westbrook au Thunder semble pouvoir faire mieux que Monta l'année dernière tant sur le plan sportif que dans le vestiaire, même si son contrat semble trop élevé pour un joueur de son standing. Au final, en plus d'un bouleversement dans leur effectif, les Pacers ont aussi grandement perdu en qualité et leadership. La saison risque donc d'être longue pour les fans puisque avec un effectif de faible qualité malgré une profondeur de banc intéressante, le coach Nate McMillan risque de montrer une nouvelle fois son incompétence.
Joueur à suivre :
Cependant tout n'est peut-être pas perdu pour les habitants de l'Indiana. Les espoirs de tous les fans reposent sur les épaules de Myles Turner. Le jeune pivot de 21 ans, va déjà entamer sa 3ème saison dans les rangs d'Indiana, mais cette fois-ci avec un rôle bien différent. Installé dans le 5 de départ depuis l'année dernière, Myles va encore grimper dans la hiérarchie et est amené à devenir le franchise player. La pression va donc être très forte sur les épaules du gamin du Texas et il va devoir hausser sa production statistique drastiquement. Malgré son énergie et sa qualité de finition près du cercle, Myles semble encore trop inconstant. Devenir un franchise player confirmé semble être une marche trop grande pour Turner cette année mais ses progrès vont être intéressants à suivre. De plus, le numéro 33 risque d'être le seul rayon de soleil dans le marasme de l'Indiana, autant en profiter.
Meilleur et pire scénario :
Meilleur scénario : La conférence Est se révèle plutôt indécise et de nombreuses équipes sont à la course au top 8 en février, au moment du All-Star Game au cours duquel Myles Turner sera sélectionné. En effet le 11ème choix de la Draft 2015 explose au point de terminer la saison avec 20 points et 10 rebonds! Victor Oladipo, libéré de l'emprise de Westbrook, fait, lui aussi une grosse saison et les deux joueurs portent l'équipe. Malheureusement, les lacunes au poste 1 et 3 sont trop grosses et les Pacers échouent à la 9ème place. Cruelle déception mais vite consoler par la paire Oladipo-Turner qui s'annonce prometteuse
Pire scénario : Aucun fond de jeu, des joueurs incapables de prendre la tête du groupe et les quelques promesses du début de saison sombrent : la saison d'Indiana est un véritable cauchemar qui se termine à la 14ème place de la conférence Est. Le pire dans tout ça: McMillan n'est même pas viré et les mesures concernant la Draft ne permettent pas aux Pacers de récupérer un bon choix de draft.
Pronostic :
32 victoires et la 12ème place. On voit mal, même avec toute la bonne volonté du monde, les Pacers arriver à produire un jeu intéressant et venir jouer les troubles-fêtes à l'Est. Il va donc falloir apprendre à vivre sans Paul George à Indy, et l'apprentissage risque d'être long et douloureux.