Match de la semaine : l'Opening season

La season opening de cette année était royale. Cavs/Celtics à l'Est - Warriors/Rockets à l'ouest, une sorte d'avant-goût des prochaines finales de conférence ? Cette soirée restera dans les mémoires, mais pas pour les mêmes raisons. Le premier match fut marqué par un drame, la terrible blessure de Gordon Hayward. Le néophyte des Celtics aura donc joué 5 minutes avec sa nouvelle franchise et on devra patienter jusqu'à la saison prochaine pour revoir Gordie sur un parquet. Difficile de tirer des conclusions après ce fait de jeu mais on peut tout de même noter la force mentale des Celtics, revenu dans la partie après avoir été mené de 18 points, s'inclinant au finish malgré un Jaylen Brown impressionnant. Le sophomore devra continuer sur cette lancée pour tenter de compenser l'absence future d'Hayward. Du coté d'Oakland, on a assisté à un joli choke. Alors qu'on pensait que les Warriors allaient gérer tranquillement leur affaire, en étant largement devant à l'orée de la dernière période, les Rockets ont réalisé un come-back étrange, puisque notamment permis par leur défense. Oui, oui, vous avez bien lu. Dans une fin de match qui vit Chris Paul et Draymond Green s'asseoir sur le banc pour des raisons de gênes physiques, James Harden et ses cols bleus ont renversé des Warriors qui ont cru à la victoire lorsque Durant rentra son tir, sauf que le ballon était encore dans les mimines de l'ailier après le retentissement du buzzer. Une première nuit folle, avec son lot d'émotions en tous genres, qui en appelle d'autres.

 

Joueur de la semaine à l'Est : Giannis Antetokounmpo

38,3 points, 9,8 rebonds et 5 passes de moyenne à 67,2% au shoot. On pose ça là et on vous laisse essuyer les quelques gouttes de sueur qui commence à apparaître sur votre front à la lecture de cette ligne de stats phénoménale. Relativisons tout de même, cela repose sur uniquement 3 rencontres. Mais, à seulement 22 ans, le garçon s'affirme comme un prétendant plus que sérieux au trophée de MVP. En l'absence de son lieutenant Jabari Parker, le Greak Freak fait du très très sale. Semaine conclut en apothéose par un career-high réalisé face aux Blazers (ceci est un pléonasme), avec une pointe à 44 unités et une victoire dédicacée à son père, décédé quelques semaines plus tôt. Giannis nous plaît de plus en plus et ceux, à tous les niveaux.

(Source : Twitter Milvaukee Bucks)

Joueur de la semaine à l'Ouest : James Harden

Encore une fois dauphin du MVP l'an dernier, la Barbe la plus fournie de la NBA est désormais accompagné d'un All-Star à ses côtés. Malheureusement, cette association n'aura duré qu'un match pour l'instant, Chris Paul devant rester écarter des terrains pendant plus d'un mois pour soigner son genou. Ainsi, Harden devait se remettre en mode MVP et c'est ce qu'il fit :  27,7 points, 8,7 passes, 4 rebonds de moyenne et 3 victoires dans la poche. Merci, au revoir. On voulait voir le nouveau Harden avec son collègue CP3, on aura revu le James ultra-dominateur.

L'équipe au top : Memphis

Qui aurait pu pronostiquer en avant-saison que Memphis terminerait la première semaine sur un bilan de 3 victoires en autant de rencontres, en affrontant coup sur coup les Warriors et les Rockets ? Les mecs du fond, on vous voit, pas la peine de mytho. Après une victoire tranquille face aux Pelicans, les Grizzlies retrouvaient Golden State au Fedex Forum dans un match qui verra coup sur coup Stephen Curry et Kevin Durant se faire exclure,  l'ailier faisant encore preuve de toute intelligence en montrant son annulaire aux fans, pour dire que lui avait une bague - pitoyable. Cette histoire a presque fait passer la performance des hommes de David Fizdale aux oubliettes. Non, malgré les départs de Z-Bo et Tony Allen (qui a vu son maillot retiré), le Grit and Grind est toujours bien présent dans le Tennessee. On rajoute à cela une victoire face à Houston, en limitant ces derniers à 90 points. Chapeau. On annonçait une saison compliquée pour les Grizzlies, ils ont répondu aux critiques de la meilleure des manières, sur le terrain.

(Source : trashtalk.com)

 

L'équipe pas au top : Phoenix

48 points. Non ce n'est pas le nombre de points inscrits par Devin Booker sur ses premiers matchs. C'est presque le nombre d'années d'existence de la franchise (fête son 50e anniversaire cette saison) mais non, ce nombre appartient à un tout autre contexte. Pour l'ouverture de la saison, les Suns ont encaissé un blow-out historique. Une défaite cinglante 124-76 face aux Blazers, à domicile qui plus est, la plus large défaite de toute l'histoire de la grande ligue. Suivront ensuite deux défaites supplémentaires. Mais l'évènement de la semaine se produisit en fin de week-end, pendant que la sphère NBA regardait un Brooklyn Atlanta des plus passionnants, Eric Bledsoe créa un mini-séisme :

https://twitter.com/EBled2/status/922201984211369984

Mini-Lebron a signifié ses envies d'ailleurs sur les réseaux sociaux, pas classe mais efficace puisque quelques heures plus tard, Earl Watson était prié de faire ses valises. Une semaine bien cheum pour nos amis les Suns, qui vont s'atteler durant les prochaines semaines à trouver un nouveau point de chute pour Rico.

 

Question de la semaine : quelles sont les conclusions hâtives de cette première semaine ?

Giannis MVP, Lonzo Ball le bust, Orlando futur champion NBA et les Warriors sont devenus lambda. Doucement sur la substance que vous mettez dans votre café. Si on se penche avec second degré sur les premières conclusions de la sphère NBA, on peut lire de sacrées perles. Paul George et Westbrook sont incompatibles, les Blazers défendent (dédicace à moi-même), les Knicks vont-ils gagner un match et Ben Simmons a.k.a LeBron 2.0. Certaines pourraient se révéler exacte dans le futur mais d'autres restent totalement aberrantes. Allez, faire un tour sur le hashtag #ConclusionsHatives, y a moyen de se marrer.

Suggestion du Week 2

Bon l'organisation n'étant pas la chose la plus au point chez Vavel, au moment de la parution de ce papier (c'est sur internet idiot), on sera déjà samedi. Du coup, on vous propose de jeter un oeil au Spurs-Pacers de dimanche soir. Bon, ok ce n'est pas ce qu'il y a de plus alléchant sur le papier mais au moins c'est à 21h, pas besoin de préparer la thermos de café. Plus sérieusement, les Spurs restent pour le moment invaincus et ceux même en l'absence de Kawhi Leonard tandis que les Pacers nous offre un jeu rapide avec des jeunes qui galopent dans tous les sens sauf dans leur propre moitié de terrain.