Tout d'abord, on tenait à s'excuser pour l'absence de Week 10. On était trop occupé à ouvrir les cadeaux et à sabrer le champagne avec J.R Smith. Donc ne nous en tenez pas rigueur s'il vous plaît.
Match de la semaine : Boston Celtics – Houston Rockets
Au sortir d’une nuit de Noël morose pour ces deux franchises, ces dernières devaient réagir pour relancer des machines enrayées depuis quelques matchs. Jaylen Brown absent coté vert tandis que Chris Paul est encore sur le flanc côté texan. Les Rockets connaissaient leur 1er passage à vide de la saison et ils débutaient la rencontre de la meilleure des manières en comptant jusqu’à 26 points d’avance à l’orée de la 2e mi-temps. Sauf que pendant que Mike d’Antoni savourait déjà cette victoire, sur l’autre banc, Brad Stevens s’agitait les méninges afin de trouver un moyen de revenir dans la partie. Un run en milieu de 3e quart-temps pour réduire l’écart à une dizaine d’unités puis un suivant lors du 4e quart-temps avec les soldats du banc que sont Shane Larkin ou Aron Baynes pour pouvoir se donner une chance lors du money-time. Si Harden planta un gros 3 sur la tête d’un Rozier, le barbu multiplia les erreurs par la suite. Tout d’abord, un drive complétement foiré suivi d’une tentative à 3 points contré par les immenses tentacules du rookie Jayson Tatum. La suite sera beaucoup plus litigieuse. Ce diable de Marcus Smart fera littéralement péter un plomb au Franchise Player des Rockets en provoquant 2 fautes offensives permettant aux Celtics de passer devant...pour la première fois du match ! En effet, à l’issue de la 1ere faute off, Al Horford planta un petit hook au poste, profitant parfaitement de l’absence de Clint Capela dans la raquette texane. Sur la remise en jeu qui suit, les talents de « floppeur » (chacun se fera son avis sur la question) de Marcus Smart inciteront les arbitres à siffler une seconde faute offensive à Harden. Si l’arrière a souvent fini les matchs pour les siens, il a aussi souvent été pointé du doigt lors des récents chokes des Rockets (cf. la série de PO face aux Spurs cette année). C’est dans cette optique-là que Daryl Morey a voulu recruter un joueur comme Chris Paul, pour libérer Harden de cette pression et pouvoir compter sur un lieutenant de luxe capable de terminer le match à sa place quand le barbu est serré d’un peu trop près. Mais, quoi ? Chris Paul est un ex-joueur des Los Angeles Clippers qui n’a jamais dépassé les demi-finales de conférence à cause de nombreux chokes aux côtés de Blake Griffin et D.D Jordan. Oups, bon courage Mike d’Antoni. Plus sérieusement, en l’absence de deux de ses titulaire, il n’y a pas de quoi s’inquiéter pour les Rockets mais attention à ne pas répéter ce genre de performances lorsque le mois d’avril pointera le bout de son nez.
Joueur de la semaine à l’Est : Bradley Beal
Franchise player un temps il y a quelques semaines maintenant suite à la convalescence de John Wall, Bradley Beal continue sur le même rythme malgré le retour de son meneur pour mener les siens vers les hauteurs de la conférence Est. Une belle semaine (26 points, 6 rebonds et 3 passes de moyenne) au cours de laquelle les Wizards empochent 3 victoires sur 4 possibles (Celtics, Rockets, Bulls) conclue par une performance complète de l’arrière face à ces derniers Taureaux qui n’étaient pas venu dans la capitale pour fêter la nouvelle année : 39 points mais surtout 9 rebonds et 9 passes décisives, le tout à 55% au tir et en ne perdant que deux ballons en route. Egalant son record de passes en carrière (le 14 décembre 2016 face aux Hornets), Beal crée désormais beaucoup plus pour ces Wizards, un élément permis par John Wall qui sait intelligemment se mettre en retrait quand il voit que son compère du back-court à la main chaude. Quand Scott Brooks arrivera à faire comprendre à ses Wizards qu’il faut se ramener chaque soir sur le parquet pour gagner, peu importe l’adversaire (la seule défaite cette semaine fut infligée par Atlanta..), Washington fera un grand pas en avant vers le top 5 de la conférence Est.
Joueur de la semaine à l’Ouest : Russell Westbrook
34 points (50% au tir), presque 11 rebonds et 11 passes de moyenne, une ligne de stats banale pour Russ West la saison dernière. Westbrook a réenclenché le mode Beast cette semaine pour le plus grand plaisir des fans du Thunder. Si le début de week fut idylique pour Billy Donovan et ses hommes (victoire face aux Rockets et aux Raptors), la fin fut beaucoup plus cheum en laissant échapper deux matchs à leur portée face à Milwaukee et Dallas, le tout à domicile. Paradoxalement, ce sont sur ses deux derniers matchs où Westbrook a le plus scoré (respectivement 40 et 38 points). Si Brodie va mieux, OKC est toujours aussi irrégulier dans ses performances, incapable de créer la moindre série de victoires pour enfin lancer une machine qui tarde à se mettre en route.
L'équipe au top : Dallas Mavericks
Sérieusement ? Les Mavs ? Bah oui. Pire bilan de la ligue pendant un moment, Dallas sort la tête de l’eau depuis quelques temps illustré par cette belle week qui a vu les hommes de Rick Carlisle s’imposer successivement face à Toronto, Indiana, New Orleans et OKC, dans des registres totalement différents. Ils ont d’abord embarqué Raptors et Pacers dans des matchs de traînards avant de disposer du Thunder et des Pelicans grâce à une crise offensive (respectivement 116 et 120 points, inimaginable quelques semaines en arrière). Si Carlisle s’appuie toujours sur son collectif, quelques individualités sont sorties du lot cette semaine et notamment le n°9 de la dernière draft, Dennis Smith Jr. Auteur de son premier triple double en carrière face aux « Twin Towers » de la Nouvelle-Orléans, le bondissant meneur nous a démontré une fois de plus que cette draft 2017 est décidément un grand cru. Aujourd’hui 11e de la conférence Ouest, il n’est pas question de parler de play-offs. Mais cette belle semaine peut donner du baume au cœur aux fans de la franchise texane dans une saison bien triste jusqu’ici.
L'équipe pas au top : Los Angeles Lakers
Dur mois de décembre du côté de la Californie en l’absence de l’aîné des frères Ball. Pas une seule victoire lors de cette week 11. Pire encore, les Lakers en sont à 9 défaites sur les 10 dernières rencontres (victoire à Houston). Successivement privé de Brandon Ingram et Lonzo Ball, les Lakers doivent faire sans et se retrouvent donc avec Jordan Clarkson à la mène. Comment vous dire qu’il y a comme qui dirait un petit problème. Non pas que Clarkson soit un mauvais joueur de basket mais il est davantage un combo capable de tenir la balle en sortie de banc plutôt que capable de mettre en place une attaque et distribuer des ballons aux copains. Mais le plus gros problème des Lakers ne se trouve pas en attaque, les choses se passent (ou ne se passent pas) d’abord dans leur propre moitié de terrain. Plus de 125 points encaissés cette semaine, c’est open bar pendant les fêtes chez les Angelinos. C’est un problème récurrent depuis déjà un an et demi et Luke Walton ne semble pas trouvé la solution, lui qui dispose d’un peu de matos (KCP, Kuzma, Hart) pour tenter de bricoler quelque chose. Si les Lakers veulent attirer du gros poisson lors de la prochaine free-agency, il va falloir réagir puisqu’aujourd’hui, ils possèdent le pire bilan de la Ligue, à égalité avec Atlanta.
Suggestion Week 12 : Houston - Golden State
Leur dernier affrontement avait lieu en opening season. Défaits à domicile par les Fusées, les hommes de Steve Kerr arriveront au Toyota Center le couteau entre les dents. Ce dernier peut se permettre d'être optimiste puisqu'il a enregistré le retour de Steph Curry, qui n'a pas attendu bien longtemps pour refaire parler de lui (37 points en 26min face aux Grizz). Rendez-vous donc dans la nuit de jeudi à vendredi, et vous n'avez aucune excuse puisque le match sera diffusé en direct sur BeinSport.
Bonne week 12 et à la semaine prochaine sur Vavel les copains !