Ce sont des matchs comme ceux-ci qui vous donnent envie d'aller voir du hockey. Un match palpitant, avec des rebondissements, un public et une réalisation connaisseur. 12 500 personnes étaient en tribune pour assister à cette finale. Une finale qui opposa la Suisse, seule équipe invaincue avant ce match et ayant sortie les États-Unis en demis-finale à la Suède, grande favorite et qui jouait de plus devant son public. La Suisse était l'invitée surprise de cette finale, ayant sortie un gros tournoi et la victoire face aux USA ou le Canada dans les tours précédents en était l'illustration. Pour ce qui était de la Suède, elle avait affrontée cette même Suisse en poules et avait perdue 3-2. Rien d'inquiétant cependant, la différence de niveau sur le papier étant assez importante.

La démonstration jaune :

Le match a démarré par une très belle entame des suisses. Une grande pression des rouges sur le but suédois récompensé par un but de Romain Josi. L'exploit devient possible, toute une nation y croit. Jusqu'à ce qu'Erik Gustafsson n'égalise sur la première occasion des suédois. La force d'une grande équipe. Henrik Sedin inscrit ensuite le but qui permit à la Suède de reprendre l'avantage. Et de faire sombrer les Suisses. Trop mal organisés tactiquement, nos voisins à la croix blanche se sont dispersés. En face d'eux, les Suédois défendaient très bien et leur gardien était irréprochable. Et ce qui devait arriver arriva. Sur un tir de Gabriel Landeskog repoussé, Simon Hjalmarsson inscrit le but du break pour les Suédois. Avant que Loui Eriksson ne valide la victoire pour les jaunes dans un stade en fusion. Henrik Sedin marquera le 5ème but dans une cage déserte. Les joueurs suédois mettaient des casques dorés, signe du métal qu'ils allaient recevoir quelques minutes plus tard. Dans l'après-midi, les États-Unis avaient décrochés la médaille de bronze face à la Finlande, l'autre pays organisateur, aux tirs aux buts. Ce mondial est donc remporté par la Suède pour la 9ème fois de son histoire. La Suisse, elle, s'est prouvée qu'elle avait le potentiel pour bien figurer aux prochains JO. Dans 1 an, déjà...

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About the author
Arthur Massot
J ai couvert les plus grands événements (Coupe du Monde de la FIFA, Jeux Olympiques de Sotchi, Tour de France, Roland-Garros, Open d Australie, Mondiaux d Athlétisme, Diamond League, Euro de Basket...) et fut responsable omnisports durant 10 mois, responsable des Jeux Olympiques de Sotchi 2014 et responsable de la Coupe du Monde de la FIFA 2014. J ai vécu de beaux moments durant 17 mois (mai 2013 à octobre 2014) dans ce beau projet qu est VAVEL France.