L'Allemagne est un pays à la culture sportive importante nous le savons tous mais ces derniers mois, nous assistons à une demonstration de force dans le sport mondial. Voici une revue d'effectif des champions qui font la fierté du peuple allemand en 2014.

Un grand pays de sports d'hiver

L'Allemagne, de par sa géographie est un pays qui aime les sports d'hiver. Le pays, sponsorisé par de grandes marques telles que Würth ou Audi, bénéficie d'infrastructures de très haut niveau dans les stations bavaroises, notamment.

Avec une telle politique, les résultats suivent tout naturellement. Les stars les plus populaires du pays proviennent souvent des sports d'hiver.

En France, les noms de la neo-retraitée Maria Höfl-Riesch, Fritz Döpfer ou de Felix Neureuther en ski alpin, du lugeur Felix Loch, des biathlètes Andrea Henkel, Erik Lesser ou Arnd Peiffer, du combiné Eric Frenzel et des différents bobeurs ne sont connus que des passionnés mais en Allemagne il s'agit de véritables stars qui génèrent beaucoup de revenus financiers aux différentes fédérations de sports d'hiver.

Martin Kaymer, un golfeur dans le vent

Il y a quatre ans, Martin Kaymer remportait, à 25 ans, l'USPGA et conquérait la première place mondiale au nez et à la barbe des meilleurs golfeurs US. S'ensuivit une longue traversée du desert de quatre ans, marquée par des changements techniques peu opportuns et des blessures sérieuses qui finirent par le faire lâcher sur le plan mental.

C'est au moment où peu croyaient à un retour de Kaymer que l'éclair revint au détour d'une 31e place au Masters qui pourrait paraître anecdotique si il n'avait pas joué un dernier tour impressionnant. S'ensuivit deux victoires au Player Championship, le plus grand tournoi de l'année hors majeur et surtout sa deuxième victoire en majeur à l'US Open avec huit coups d'avance sur le second.

L'Allemand, remonté à la 12e place mondiale, n'a pas fini d'épater cette saison.

Marcel Kittel, le roi du sprint et Greipel son dauphin

Quand on parle de champion allemand qui marque sa discipline, il apparait difficile d'éviter l'imposant sprinteur Marcel Kittel.

Déjà vainqueur à 26 ans de sept étapes du Tour de France dont trois en 2014, l'Allemand à la gueule d'ange est en train de reléguer le Britannique Mark Cavendish à un statut d'enfant de choeur peu enviable et n'a pas fini de martyriser ses rivaux parmi lesquels son compatriote, André Greipel qui peut malgré tout ramasser encore de belles miettes. La star du sprint mondial c'est Marcel Kittel.

À la fin, c'est toujours la Mannschaft qui gagne. Avec la manière

La Mannschaft est l'un des plus grand symbole de la puissance du sport allemand.

Toujours présente dans le concert mondial, l'Allemagne, trois fois championne du Monde est la seule nation de football avec le Brésil à avoir vécu peu de creux générationels dans son histoire à tel point qu'il n'est pas surprenant de les voir constamment au moins en 1/4 d'une grande compétition internationale ou continentale.

La génération actuelle, dirigée depuis huit ans par Joachim Löw est menée par des joueurs charismatiques aux profils divers et une ossature munichoise habituée à jouer ensemble. Ces joueurs furent longtemps abonnés au rôle de perdant magnifique. Une période qui semble toucher à sa fin actuellement au Brésil. En effet les Allemands amenés par Manuel Neuer l'impressionnant gardien, un Thomas Müller de gala et Toni Kroos qui était le joueur qui leur manquait ne cessent de montrer un collectif soudé qui a fait exploser le score contre des Brésiliens, envahis par l'angoisse d'un Mondial à domicile qu'ils ne pouvaient pas perdre.

Dimanche, les Allemands seront opposés aux vieux ennemis argentins pour une troisième opposition en finale après 1986 et 1990, histoire de solder les comptes. A eux de prouver qu'ils ont l'etoffe de gagnants.

abcnews.com

L'ultra-domination des flêches d'argent en Formule 1

Avant l'arrivée de Michael Schumacher au début des années 90, le monde de la F1 avait connu très peu de champions allemands.

Depuis tout à changé et "Schumi" et sa popularité extrême ont servi de locomotive ce qui a permis de developper en Allemagne une véritable culture F1 qui n'existe dans aucun autre pays.

Maintenant, les week-ends complets sont diffusées en direct et générent des revenus importants Outre-Rhin et les champions allemands se succèdent.

L'écurie Mercedes Grand Prix de retour depuis 2010 après des années d'absence représente le fleuron du sport automobile allemand.

Après trois premières années marquées par des problèmes de developpement et de régularité, c'est en 2013 avec l'arrivée du pilote britannique Lewis Hamilton, metteur au point reconnu qu'un virage s'est opéré chez les flêches d'argent au point de devenir la meilleure écurie du monde en 2014.

Menée par deux pilotes survoltés que sont Hamilton et Rosberg, l'écurie allemande enchaîne les week-ends parfaits au point d'écoeurer la concurrence qui peine à trouver des parades. Rosberg domine le championnat du monde pour quatre points devant Hamilton. Les rivaux sont déjà à plus de soixante points. Circulez, y à plus rien à voir.

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