Le début de match est cauchemardesque pour les Bleues. Celles-ci prennent l'eau, n'arrivent à rien en attaque et ne sont pas capables de défendre contre des Hollandaises en forme. Après 16 minutes, le score est déjà de 12-0, ce qui laisse entrevoir le pire. Néanmoins, la deuxième période est un peu plus équilibrée, la défense est mieux organisée et la France profite aussi du manque de réalisme néerlandais. Millot et Mahieu inscrivent toutes les deux un but pour sauver l'honneur. Malheureusement, la défaite est belle et bien là, et même si elle était attendue, elle ne fait tout de même pas du bien.
Après la rencontre, Florian Bruzzo, le coach des Bleues n'était pas déçu et espère pouvoir remporter le dernier match face au Japon: "Nous devons être réaliste, faire de notre mieux contre les meilleurs équipes, c'est notre qualité. L'équipe néerlandaise est très forte et fait partie des meilleures au monde. Elles se battront pour atteindre la finale, tous comme le feront les Hongroises. Tout ça, ça veut aussi dire que notre groupe est très fort, mais quand on y regarde de plus près, tous le sont. L'organisation est vraiment bonne, on se sent bien ici à Budapest. On va avoir un match très compliqué contre la Hongrie mardi et on ne sera certainement pas favori. Nous aimerions néanmoins célébrer une victoire face au Japon et aussi lors des matchs de classement" Florian Bruzzo, coach français.
Buteuse ce dimanche, Geraldine Mahieu était satisfaite de cet accomplissement, même si le match a été dur: "Je suis heureuse d'avoir marqué un but contre une équipe comme les Pays-Bas. On apprécie chaque petit succès. L'atmosphère ici est fabuleuse, mais honnêtement, c'est dur de joueur des matchs comme ça, ou l'on concèdent autant de buts. On joue un water-polo très émotionnel, et ce sera vraiment dur de jouer contre la Hongrie le prochain match. On va garder la tête haut et faire tout ce qu'on peut mardi"
Nicolas Evrard (depuis l'Alfred Hajós Swimming Complex de Budapest)