C'est une équipe espagnole plutôt remaniée qui a foulé la pelouse ce soir, avec la surprenante titularisation du jeune Koke sur le latéral droit, la présence d'Albiol en défense centrale pour couvrir l'absence de Piqué, suspendu, ou encore le choix logique d'aligner Mario Suarez en 6 face aux absences des habituels titulaires. Comme prévu et à l'image du match aller, les ibériques ont du faire face à une équipe finlandaise bien regroupée derrière. L'ouverture du score arrivera pourtant assez tôt, oeuvre de Jordi Alba à la 19eme minute. Après une superbe passe de Fabregas dans le dos de la défense, le latéral catalan controle parfaitement face à Mäenpää avant de le crucifier d'un geste plein de sang froid. Les contre-attaques des joueurs locaux ont posé quelques problèmes à la défense de la Roja, avec un Pukki très remuant dans les derniers mètres, mais les joueurs de Del Bosque auront offert une prestation très sérieuse en première mi-temps, controlant parfaitement la rencontre et créant plusieurs situations dangereuses dans la surface adverse.
La seconde période sera moins animée, la faute à des finlandais très voir trop prudents malgré leur retard au score, pendant que les Espagnols se sont contentés de gérer. Avec un rythme bien plus bas, les joueurs qui avaient tiré leur épingle du jeu en première mi-temps ont progressivement disparu, à l'image de Cesc Fabregas et Pedro, et c'est l'entrée de Negredo, mêlée à celle de Navas quelques minutes plus tôt, qui boosteront la rencontre. C'est d'ailleurs les deux nouvelles recrues de City qui seront protagonistes sur le deuxième but. A la 85eme minute, Xavi lance Navas en profondeur sur le côté droit, l'Andalou centre, Negredo ne tremble pas et conclut parfaitement l'action pour plier définitivement le match et éviter toute frayeur dans les dernières minutes.
Peu d'enseignements à tirer de la rencontre côté espagnol tant l'adversaire n'a pas offert d'opposition. Les paris de Del Bosque se sont avérés payants, à l'image de Suarez qui a été parfait à la récupération et à la relance. La Roja consolide sa position de leader du groupe I avec trois points d'avance sur la France, tenue en échec en Géorgie. Deux matchs à priori faciles attendent la Selección pour enfin assurer la qualification pour la Coupe du Monde mathématiquement, face à la Géorgie et la Biélorussie, touts deux à domicile.