Qui affrontera le vainquer d'Argentine-Suisse. Ce Belgique-Etats-Unis sera le dénouement des huitièmes de finale. Mais, pour cela, il faudra voir ce que donne ces deux équipes. Deux équipes assez proches, l'une de l'autre, mais au style de jeu globalement différent.

La Belgique : appuyer sur le champignon

C'est une évidence : la Belgique sera un poil favorite pour cette rencontre. En terminant leader de leur groupe H, après 9 points pris sur 9 possibles, la Belgique pourrait arriver en confiance. Sauf que la Belgique n'a pas séduit, à l'image d'Eden Hazard, toujours décevant depuis le début de la compétition. Pire, en pointe, les hommes de Wilmots attendent toujours le messie : Lukaku, transparent sur ses matchs pourrait faire les frais de ces changements, alors que Origi, pourrait être titularisé. Face à une équipe américaine compacte et très physique, la Belgique sait de quoi elle va s'attendre, même si la confiance est là : « Cette équipe n'a peur de rien et est convaincue de pouvoir battre tout le monde. Mais nous aussi. Quand je vois les qualités de course et la fraîcheur de mes milieux, je n'ai pas peur.» assure Marc Wilmots, le sélectionneur des Diables Rouges. Mais, après des matchs très poussifs en phase de groupe, l'objectif, ce soir serait d'enfin monter en puissance, et monter en gamme. Car, face à une équipe qui ne viendra pas pour tenir le ballon, imagination, variété dans le jeu, seront demandées !

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Les Etats-Unis : prêts à tout

Les Etats-Unis, poussés par une popularité impressionnante pour le "soccer" seront attendus ! Face à la Belgique, les USA ont ainsi pu éviter les grosses équipes, assurées de finir dans le dernier carré. Le dernier carré, d'ailleurs, c'est le rêve des Américains. Après une phase de poules, où les USA ont ramené 4 points sur 9, les USA ont réussi, déjà une partie de leur Mondial. D'ailleurs, Jürgen Klismann a une belle manière de donner un peu de motivation à ses joueurs : «On ne doit absolument pas avoir peur de la Belgique, j'ai dit : Yes we can ! dans le vestiaire ». Pour se faire, les Américains ne devraient pas garder le ballon, à l'image de leur match contre l'Allemagne, et jouer en contre. Eliminées en 2010, en huitièmes de finale, les Américains voudraient à tout prix faire mieux qu'il y a quatre ans. Et sur le papier, c'est bien possible !

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La clé du match : si la Belgique élève son niveau

Dans l'hypothèse où la Belgique commence fort le match, on donne pas cher de la peau de la Team USA. Car, avec une force collective intéressante, les Belges, emmenés depuis le début de la saison, par le virevoltant Mertens seront bien en position favorable, si le jeu passe par lui. Mais, la Belgique a montré que, défensivement, la sérénité n'était pas à 100% au rendez-vous. Les contres américains seront des poissons pour nos voisins belges. Mais, si la Belgique pousse son jeu à l'offensive, avec variété et rapidité, oui, la Belgique pourrait se qualifier pour les quarts de finale !

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