Un match afin de garder le rythme avant d'affronter les Bleus dimanche pour les danois, un match de préparation pour la Gold Cup CONCACAF pour les protégés de Klinsmann : le décor est planté. 

Des danois dangereux d'entrée.

Dès l'entame, les joueurs d'Olsen prennent le jeu à leur compte. Leur aggressivité et leur vivacité étouffe les américains lors des premières minutes. L'armada rouge privilègie les ailes où ils y trouvent des failles et ainsi multiplient les centres. C'est d'un d'eux que vient le danger dès la 15e minute lorsque le centre enroulé de Bendtner est tout près de trouver preneur mais il manquait une pointure à Krohn-Deli pour pousser le cuir au fond des filets. Deux minutes plus tard, un nouveau centre contré parvient à Eriksen qui manque le cadre. 

Les américains, mal en point, parviennent à se créer leur première occasion à la 19e minute et ce fut la bonne. Sur un centre de Chandler, Altidore échappe au marquage et à la mésentente de Kjaer et Wass pour reprendre d'une volée puissante du gauche qui ne laisse aucune chance à Andersen. Surprise à Aarhus ! 

Les danois réagissent à la 32e minute quant un superbe une-deux débouche sur un centre à ras de terre de Wass, devant le but, qui trouve Bendtner pour la conclusion. 1-1 ! 
Remotivés, ils retrouvent leur jeu rapide et mettent de l'intensité. Les latéraux Boilesen et Wass n'hésitent pas à monter apporter le danger sur les ailes. Juste avant la mi-temps un énième centre dangereux de Vale manque de trouver Bendtner de peu. 

Eriksen en métronome, Bendtner en finisseur.

Dès le début de la 2nde période, le Danemark repart de plus belle profitant de la faiblesse défensive américaine. Sur un long dégagement d'Andersen, Bendtner est trouvé en profondeur, se l'emmène parfaitement mais sa volée passe à ras du poteau. Une minute après Eriksen profite d'un dégagement américain contré par un co-équipier pour se retrouver devant le but, sa frappe est freiné par Rimando puis dégagée par Orozco. Le gardien des USA, peu titularisé, n'aura jamais inspiré confiance tout au long du match. Altidore quand à lui, esseulé devant, est souvent envoyé au charbon et essait de faire parler sa puissance, en vain. Son collègue Johannsson est invisible jusqu'à la 65e quand Altidore se retrouve devant le but après une belle ouverture du capitaine Bradley et décide de décaler le ballon à l'attaquant d'AZ qui le pousse au fond des filets juste avant de céder sa place. 1-2, le hold-up américain se dessine. 

La fin de match est plus brouillonne, les transmissions sont moins précises mais les ballons d'Eriksen dans le dos de la défense adverse restent dangereux. A la 82e, la défense étatsunienne n'arrive pas à dégager un centre de Delaney, il est même prolongé au second poteau. Nicklas Bendtner ne se fait pas prier pour inscrire son doublé d'une volée du droit. 

Entre temps, Alvarado connaît sa première sélection remplaçant Orozco côté USA alors que Schöne, côté danois, rentre en jeu et fait directement parler sa technique se débarrassant facilement de trois adversaires à coups de petit pont-râteau. On se dirige alors vers un nul même si le hold-up américain (3 tirs, 2 buts) mais c'était sans compter sur la classe et le réalisme de Bendtner. A la 91e, sur une nouvelle ouverture d'Eriksen, l'attaquant de Wolfsburg parvient à contrôler et enchaîner une volée du droit à l'entrée de la surface pour donner la victoire au sien. A la toute dernière minute, sur un coup-franc de Bradley, Brooks aurait pu rapporter un nul inespéré à Klinsmann mais ne parvient pas à cadrer sa tête.

Victoire logique du Danemark 3-2 ! Il faudra compter sur eux dimanche, à Saint-Etienne pour déjouer les pronostics. Les Bleus de Didier Deschamps devront se méfier de leur jeu sur les ailes, de la qualité de passes d'Eriksen et de la classe de Bendtner qui prouve une nouvelle fois, qu'il est redoutable... en sélection. 

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About the author
Clément  Brossard
Licence Histoire, Etudiant en Information Communication LE MANS/ANGERS