Il avait semé le doute depuis la démission surprise de l’épouvantail Sepp Blatter, le 2 juin dernier, se faisant désirer au sujet de ce que nombreux attendent depuis longtemps : sa candidature en tant que président de la FIFA, l’institution reine du football mondial. Porté par le soutien des fédérations européennes, nord-américaine, caribéennes et asiatiques, il devient de surcroit le favori pour devenir le onzième président de cette organisation, qui rappelons-le traverse une période très compliquée en étant au centre de nombreuses affaires de corruption, notamment sur l’attribution de plusieurs coupes du monde.
L’ex-gloire du football français (60 ans) continue ainsi de gravir les échelons depuis sa reconversion et après avoir été à la tête de l’UEFA pendant plus de huit ans, cherche à passer à l’échelle supérieure. Dans sa lettre adressée aux présidents et secrétaires généraux des associations membres de la FIFA, il explique vouloir « forcer son destin », parle d’une décision « mûrement réfléchie » et ambitionne d’ériger « une FIFA exemplaire, unie et solidaire, une FIFA respectée, aimée et populaire » en amenant un vent de fraîcheur en étant à la direction de l’institution (« réformer et […] repenser sa gouvernance ».
Il pourrait voir le Sud-coréen Chung Mong-joon, ancien vice-président de la FIFA, et le Jordanien Ali bin Al Hussein, qu’il avait soutenu lors des dernières élections, lui faire concurrence. En effet, selon Reuters, ces derniers seraient sur le point de rentrer eux aussi dans la danse. Sans oublier le fantasque Diego Maradona (54 ans), légende du football argentin, qui, d’après L’Équipe, ambitionnerait lui aussi d’occuper la plus haute fonction administrative de l’échiquier footballistique mondial.
Propos via L’Équipe