Après la Liga, la Champions League face à la Juventus (1-3) et la Copa del Rey face à Bilbao (3-1) en mai, puis la Supercoupe d’Europe face à Séville (5-4) en août, le Barça a remporté le dernier titre de l’année civile qui s’offrait à lui, avec la Coupe du Monde des Clubs, organisé cette année au Japon pour la septième fois (après 2005, 2006, 2007, 2008, 2011, et 2012). Les Blaugranas, déjà lauréats du tournoi de la FIFA en 2009 et 2011, deviennent les plus titrés dans cette compétition avec 3 couronnes, (devant le SC Corinthians, titré en 2000 et 2012), depuis la création en 2000 et la mise en place du tournoi de façon annuelle en 2005.
La semaine de Suarez
Si Lionel Messi a ouvert le score d’une inspiration fulgurante entre deux défenseurs sur une remise de Neymar (36e), c’est surtout Luis Suarez qui a éclaboussé la rencontre de son sens du but, avec 2 réalisations (49e sur une ouverture de Sergio Busquets, 68e sur un centre de Neymar d’ailleurs auteur de 2 offrandes) qui portent son total à 5 buts en 2 rencontres : l’Uruguayen, élu ballon d’or Adidas de la compétition, avait inscrit les 3 buts de son équipe en demi-finale face au champion d’Asie, le club chinois du Guangzhou Evergrande FC.
Derrière River Plate (vainqueur en finale de Copa Libertadores face aux Tigres d’André-Pierre Gignac), deuxième, le Sanfrecce Hiroshima (invité à la compétition en qualité de champion du pays hôte, le Japon) complète le podium grâce à sa victoire en petite finale plus tôt dans la journée face à Guangzhou, qui termine quatrième. Le lauréat de la Ligue des Champions de la CONCACAF en Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes, le Club América (Mexique), finit la compétition à la cinquième place après avoir battu l’avant-dernier au classement final, l’historique champion africain du Tout Puissant Mazembe, alors que le champion d’Océanie, le Néo-zélandais Auckland City FC, finit dernier après son élimination lors d’un match éliminatoire précédant les quarts de finale, le 10 décembre dernier face à Hiroshima.