Défaite cruelle pour les Bleus de Didier Deschamps. Incapables d’ouvrir la marque malgré plusieurs occasions de but, les français se sont notamment heurtés à un grand Rui Patricio.
Pourtant, tout avait bien débuté pour la troupe d’Antoine Griezmann avec une belle phase de possession en début de match. Les tricolores sont bien en place et squattent la moitié de terrain portugaise. Les visiteurs sont vite dépassés par l’événement avec une majorité de duels gagnés par les français. Ronaldo touche très peu de ballons et est bousculé par Payet qui gagne son duel. Au sol le lusitanien semble touché mais se relève. Quelques minutes plus tard, Ronaldo au duel avec Sagna effectue une tête en retrait mais grimace. Sa blessure est sévère. Il se relève mais la joie est de courte durée puisqu’il est obligé de céder sa place dès la 25e à Quaresma. Coup dur pour les portugais qui perdent leur attaquant vedette. Enfin coup dur qui n’en est finalement pas vraiment un. Cette blessure a eu le bénéfice de couper l’élan tricolore.
Ce soir les français auront tenté sans réussite
Griezmann est resté muet malgré plusieurs tentatives dont une tête qui a rasé la transversale de Rui Patricio qui semblait battu. Moussa Sissoko a été impressionnant par son activité au milieu de terrain et par sa percussion lors de ses montées de balle. En vain… Payet à l’instar de son match contre les allemands a été transparent. Coman qui l’a remplacé n’a fait guère mieux mis à part apporté un peu de vitesse en fin de rencontre. Olivier Giroud peu en vue mais propre a cédé sa place à Gignac qui a touché le poteau droit de Rui Patricio dans le temps additionnel de la seconde mi-temps. Sur les deux mi-temps confondues les portugais ont eu une occasion de Nani qui a contrôlé de la poitrine mais qui a vu sa tentative de volée passer largement au-dessus de la cage de Lloris peu inquiété.
Eder, un dogue qui change tout
Lors de la prolongation, les bleus semblaient tétanisés comme par le poteau et l’échec de Gignac qui aurait pu offrir la Coupe d’Europe au peuple français.
En revanche coaching payant pour Santos (bien secondé par Ronaldo contraint de jouer un rôle d’entraîneur adjoint) qui lance Eder. Le lillois a gagné un grand nombre de duel dos au but et a subi et obtenu des fautes précieuses… dont une injustement sanctionnée contre Koscielny (main d’Eder sifflée en sa faveur et avertissement pour Kos’). Guerreiro a tiré le coup franc sur la barre, Lloris était battu. Cette tentative sonne comme une alerte pour les bleus. Mais coup dur après un nouveau coup d’éclat d’Eder qui contrôle revient au centre et frappe aux 20 mètres. La tentative soudaine et précise fait mouche. Le Portugal marque et se dirige à 10 minutes de la fin vers son premier sacre européen. Didier Deschamps avait préparé l’entrée de Kanté mais est contraint de revoir ses plans, Martial entre sur le terrain mais cela n’y change rien. La défense portugaise tient bon. Les Lusitaniens s’adjugent leur premier titre européen et entrent dans l’histoire.
Les coéquipiers de Griezmann sont KO mais reviendront plus forts pour la Coupe du Monde 2018 avec une (nouvelle) génération pleine de promesses…