La partie débute avec une bonne entame des guingampaises illustrée d'entrée de jeu par une frappe lointaine de Le Garrec captée sans problème par Benameur auquelle répond la capitaine du PSG Sabrina Delannoy par une frappe au-dessus du cadre (4ème). Deux minutes plus tard, première chaude alerte à signaler pour Guingamp à la suite d'un joli mouvement collectif, Tobin Heath idéalement placée décale Asllani à l'entrée de la surface de réparation mais sa passe est trop appuyée. Guingamp obtient dans la foulée un coup franc très bien placé. Mais la frappe de Le Garrec est beaucoup trop enlevée pour pouvoir inquiéter Benameur.
Asllani ouvre le score
La défense guigampaise craque à la 17ème minute de jeu lorsque Kosovare Asllani, bien servie par Heath convertit l'offrande à bout portant d'un plat du pied gauche impeccable. Paris est devant et commence à jouer l'esprit un peu plus libéré. A noter que Delannoy évolue au milieu de terrain dans un rôle inédit de sentinelle juste devant la défense. C'est Pizzala qui évolue en défense centrale aux côtés de Krahn. Une défense mise à contribution à la 23ème minute sur une belle frappe guigampaise captée en deux temps par Benameur puis deux minutes plus tard à la suite d'un duel perdu par Banner face à la gardienne parisienne. On se dit que Guingamp n'est pas passé loin de l'égalisation. Les parisiennes ripostent et manquent de doubler la mise par Heath pourtant seule aux 6 mètres. L'américaine manque en effet le cadre à la suite d'un caviar de Houara. Paris tente à l'image de Cruz (frappe trop molle à la 32ème) puis d'Asllani (frappe repoussée par Mainguy). La domination parisienne s'accentue et Horan se joue de trois guingampaises dans la surface avant de se faire tacler irrégulièrement. L'arbitre Karine Lasalle n'hésite pas et siffle pénalty. Delannoy se charge comme d'habitude de la sentence mais se heurte à une superbe parade de Mainguy. Paris mène 1-0 à la mi-temps et Guingamp s'en sort plutôt bien.
Paris accélère en milieu de deuxième période
Le second acte démarre calmement avec un coup franc de Le Bihan sans danger pour Benameur à la 48ème. Les deux équipes semblent crispées et ne parviennent pas à développer de jeu, la faute notamment à un trop grand nombre de déchet technique. Pizzala cède sa place à la 49ème à Kaci et Delannoy passe en charnière centrale aux côtés de Krahn. Rien à signaler jusqu'à la 59ème minute, moment choisi par Asllani pour s'offrir un doublé. Seule face au but, elle s'y prend à deux fois après un premier ballon repoussé par la gardienne guingampaise pour marquer d'un joli lob (2-0). C'est le 17ème but inscrit par la suédoise cette saison. Mais l'attaquante scandinave tenait aussi à paratager. La preuve sur cette action à la 66ème minute où, bien décalée à la limite du hors jeu, elle sert idéalement Lindsey Horan qui marque en taclant dans le but vide (3-0). Une passe décisive en forme de cadeau pour l'américaine qui s'offre par la même occasion sa 17ème réalisation (à égalité avec Asllani donc) le jour de son 19ème anniversaire. Les guigampaises n'y sont plus. A la suite d'un contre, Cruz sert Heath qui trompe Mainguy décidément abandonnée par sa défense (4-0). Paris profite à merveille des largesses d'une défense bretonne à l'agonie. Heath s'offre également un doublé lorsqu'à la 70ème minute à la suite d'un bon centre de Lindsey Horan elle adresse un joli lob qui termine sa course dans les filets de Mainguy trop juste et qui doit s'incliner pour la 5ème fois. Le score est lourd pour Guingamp et on se dit que l'addition n'est peut-être pas encore finie. Paris déroule, Guingamp coule. Farid Benstiti en profite pour faire rentrer Debonne et Dali qui remplacent respectivement Houara et Heath à la 76ème. Paris gère tranquilement son confortable avantage tandis que la paire Horan-Asllani fonctionne toujours autant à merveille. Les deux attaquantes se trouvent parfaitement sur le terrain et leur entente crève les yeux. La fin de match est longue pour les guigampaises et le score ne bouge plus jusqu'au coup de sifflet final qui clôture une saison prometteuse pour les parisiennes qui vont sans doute être amenées à ce renforcer à l'intersaison en vue notamment de la prochaine Ligue des Champions.