En Corse, en début de soirée, c'est bien Lyon qui arrive avec plus de certitudes ; victorieux trois buts à un contre Nantes, dimanche dernier, les Lyonnais arrivent en confiance, et avoir l'obligation de continuer la série en cours. Pour Ajaccio, englué à une triste 18ème place, le maintien est plus que d'actualité. Plus inquiétant encore, les Corses n'ont toujours pas gagné le moindre match en Ligue 1, cette saison. Malgré tout, l'AC Ajaccio va être motivé pour stopper la reprise de Lyon !
Lyon à deux à l'heure
Les premières minutes du match sont houleuses, avec des duels à suivre, comme Arrache- Umtiti (5'ème minute). Les fautes s'accumulent (déjà) et les occasions manquent au match. La première occasion du match vient de Bafé Gomis, déjà auteur d'un but depuis son retour, la semaine dernière : Clément Grenier passe pour l'attaquant français, qui fait un contrôle en pivot avant de faire un tir dans la lucarne, mais bien dégagée par Ochua. (14ème minute). Les Corses sont bien en place, et finalement, Salim Arrache va se mettre à l'évidence en marquant le premier but du match : seul, en appel en profondeur, l'ex-marseillais vient crucifier Anthony Lopes ! Un but à zéro, les Corses commencent bien le match (19ème minute). Neuf ans que Salim Arrache n'avait plus marqué en Ligue 1, une éternité qui prend fin contre des Gones, surpris par son appel. Les Lyonnais depuis le but ont du mal à s'infiltrer dans la surface, et l'utilisation des côtés n'est pas faite. Signe d'un problème offensive à l'OL : Alex Lacazette tente sa chance dès 25 mètres, c'est au-dessus ! (27ème minute). Jimmy Briand va se montrer beaucoup moins imprécis, mais beaucoup moins déterminé : le centre de Bedimo côté gauche trouve l'international français, mais sa tête est trop molle, Ochoa la capte sans problème (28ème minute). Mehdi Mostefa pour les Corses ne va pas non plus faire trembler les filets lyonnais ; sa frappe fouettée ne trouve pas le cadre (30ème minute). Finalement, c'est Ajaccio qui a les meilleures occasions à l'image de Claude Dielna qui enroule bien sa frappe et oblige Lopes a faire un arrêt réflexe ! (31ème minute). Malgré une frappe de Clément Grenier cadrée, mais pas dangereuse (34ème minute), Lyon se dirige vers une fin de première mi-temps compliquée. Steed Malbranque tente d'inverser la tendance, mais sa frappe est captée par Ochoa (37ème minute). A la 43ème minute, Mostefa est tout près de surprendre Anthony Lopes, à la suite d'un coup-franc aux 40 mètres, mais le gardien portugais capte la balle ! A la mi-temps, Lyon n'avance pas et se crée peu de danger dans la surface, et les difficultés lyonnaises font le bonheur des Ajacciens.
Ajaccio réaliste, Lyon pleure
La seconde mi-temps est semblable à la première. Seulement, Grenier sort son artillerie sur coup-franc : à la 46ème minute, aux 40 mètres, le milieu international français voit sa frappe boxée par Ochoa. Quelques minutes plus tard, bis repetita, mais cette fois ci, le coup-franc est plus près, mais la frappe passe au-dessus. La délivrance lyonnaise viendra de Steed Malbranque, peu en verve tout le début de saison, qui fixe son vis à vis avant d'abattre une belle frappe croisée dans les buts (56ème minute) ! A un partout, la donne change totalement. Lacazette puis Malbranque vont voir leurs tirs captés par Ochoa (57' et 61'). Les erreurs techniques sont présentes chez les deux côtés, mais c'est plus inquiétant côté lyonnais. Et effectivement, les défenseurs lyonnais ont bien du mal à garder leur cage inviolée : Camara s'enfonce encore en profondeur et devant Lopes, ne perd pas ses nerfs et marque dans le petit filet ! Le coup du sort, ou tout simplement une nouvelle grossière erreur de Koné et Umtiti (69ème minute). Malgré des changements résolument offensifs côté lyonnais, les joueurs corses ont tout vérouillé derrière. Malgré Fékir et ses centres, ou Grenier et ses coups-franc, dont un qui finit sur le poteau (89'). L'expulsion en fin de match de Lacazette empire les affaires lyonnaises ! Le bonheur des uns fait le malheur des autres ; Ajaccio récolte sa première victoire de la saison ; ils peuvent pousser un ouf de soulagement. Pour Lyon, les joueurs sont retombés dans leurs travers avec un jeu stérile, de l'envie mais surtout aucune variété offensivement, ainsi que des errances énormes en défense. Copie à revoir.