Les autorités avaient pourtant tout prévues…ou presque. En délocalisant ce match à Joinville afin d’éviter des violences entre les deux clubs (de nombreux antécédents existent) et en engageant une milice locale, le calme devait être de rigueur. Il n’en fut rien.
Après 10 minutes de jeu lorsque Vasco a encaissé le premier but, les supporters du club ont entammé l’affrontement avec ceux de l’Atletico. Pour cela, ils n’ont eu qu’à enjamber un malheureux fil qui les séparaient du camp adverse. Une absence de précaution aberrante qui a engendré une véritable guérilla dans les tribunes comme le montre la vidéo ci-dessous :
Le mythique club de Vasco de Gama (club de Juninho et de Cris notamment) relégué en deuxième division après un exercice calamiteux cette saison continue de sombrer. Ses supporters sont les premiers responsables des violences de la nuit dernière. Trois ont été interpellé et seront jugés pour tentative de meurtre, association de malfaiteurs, troubles à l'ordre public et incitation à la violence. L’homme ayant été pris en photo un tuyau à la main, un pique attaché à ce dernier, frappant un homme inconscient au sol fait partie des interpellés.
Le supporter en question a été rapatrié en hélicoptère (qui s’est posé directement sur la pelouse), créant un véritable chaos dans le stade.
Le plus affolant reste la décision de l’arbitre de reprendre le match après les incidents. En effet, et malgré l’incompréhension totale des joueurs et des entraineurs, l’arbitre a décidé de continuer à jouer après une heure d’interruption. Pour l’anecdote (car le sportif est ici bien loin des pensée), l’Atletico Rafaela l’a emporté 5 buts à 1.
Si le stade de Joinville ne fait pas parti des stades retenus pour le mondial 2014, cet incident inquiète fortement la communauté du football internationale. La sécurité reste l’un des points les plus importants sur lequel la FIFA sera intransigeante. Pour le « pays du football » cette image noire est loin de faire une bonne publicité...à l’inverse du coup franc qu’à inscrit Ronaldinho hier, et qui redonnera une ébauche de sourire au moins téméraire. Histoire de ne pas finir cette brève sur une fausse note.