Les joueurs de Rolland Courbis restaient sur une série de 2 défaites consécutives en championnat avant cette rencontre. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que la mauvaise période se poursuit pour les héraultais, qui sortent la tête basse de la Coupe de la Ligue. Le coach du MHSC avait décidé de faire tourner une partie de son effectif, et de donner sa chance à Lucas Barrios, qui a enfin réussi sa première frappe cadrée depuis son arrivée dans le club. En face, le club corse venait avec un entraîneur par intérim, après le licenciement de Christian Bracconi. Quelques joueurs avaient été laissés au repos, mais certains comme Oliech, Gonçalves ou Madri figuraient sur la feuille de match. Ce dernier étant d’ailleurs le seul buteur du match, profitant d’une erreur de marquage de Jebbour pour tromper le portier Montpelliérain et qualifier son équipe (41e).
C’est donc par la petite porte que l’équipe de Rolland Courbis quitte la compétition, à domicile face à un club entraîné à deux reprises de 2001 à 2003 et de 2004 à 2006.
Lens surpris par Créteil.
L’an dernier, au même stade de la compétition, Lens accueillait déjà Créteil, et s’était fait surprendre (3-4). Mais cette année, une division sépare les deux clubs. Et pourtant, l’histoire s’est répétée pour les Sang et Or. Devant une historiquement faible affluence de 2 200 personnes, les hommes d’Antoine Kombouaré avaient un coup à jouer face au 15e de Ligue 2, en dépit d’un effectif remanié avec des retours de suspension mais aussi des joueurs laissés au repos. Dans les cages, Rudy Riou étant toujours blessé, Valentin Belon jouait son deuxième match. Et le jeune gardien de 19 ans n’a pas pu empêcher les 2 buts marqués par les Cristoliens. C’est d’abord Lesage qui, à la 58e, ouvrait le score sur un coup franc direct tiré à ras de terre. En fin de match (87e), Genest assurait la victoire de son équipe d’une très belle frappe dans la lucarne, laissant les Lensois bredouilles dans le Stade de la Licorne d’Amiens, stade dans lequel ils jouent à domicile cette année.
Antoine Kombouaré parlait d’un non-match, d’un relâchement dès l’échauffement de ses joueurs, mais aussi d’erreurs de sa part. Un match à vite oublier donc, pour le RC Lens qui tentera de ne pas prendre de correction chez le leader Marseillais ce dimanche
Reims craque face à Arles-Avignon
Reims, club de Ligue 1, recevait l’avant-dernier de Ligue 2, Arles-Avignon, et l’on peut dire que ce fut un véritable match de coupe, plein de rebondissements. Mais au final, on pourrait presque dire que Reims aurait dû gagner. Les pensionnaires de Ligue 1 avaient pourtant ouvert les hostilités avec un but par De Préville par une tête piquée sur un centre de Courtet (1-0, 22e). Les visiteurs, très combatifs et hargneux, ont vu Niang égaliser une minute seulement après son entrée en jeu (1-1, 63e). En fin de match, l’Avignonnais Savanier pensait peut-être donner un avantage définitif à son équipe avec un but marqué depuis l'entrée de la surface Rémoise (1-2, 80e). C’était sans compter sur Courtet, qui après avoir été passeur décisif, devenait également buteur à la dernière minute du temps règlementaire sur une passe décisive de Mandi (2-2, 90e). Mais ce même Courtet, sans qui Reims n’aurait pas pu aller en prolongations, a aussi privé son équipe d’un but qui aurait peut-être rimé avec qualification, tout d’abord avec un pénalty trouvant la barre à la 91e, puis ensuite sur une tête plongeante qui trouva également la barre (98e). Les Avignonnais, pourtant en infériorité numérique depuis l’expulsion de Gigot à la 91e minute, l’ont finalement emporté, aidés involontairement par le gardien Rémois Agassa, qui permit à Ouaamar d’offrir la victoire à son équipe en manquant sa sortie (2-3, 102e). En fin de prolongation, la pression offensive des locaux n’a pas suffi, et le Stade de Reims quitte déjà la compétition.
Bastia renverse Auxerre
Ce mardi, Djibril Cissé retrouvait un club qu’il connait bien pour y avoir joué de 1999 à 2004, lancé dans le grand bain par Guy Roux. Remplaçant pour ce match, il a tout de même offert la victoire à son équipe. C’était pourtant l’AJ Auxerre qui avait ouvert le score dès la 13e minute, sur un but de MBombo (0-1, 13e). À la 58e, Floyd Ayité égalisait, avant que Cissé, entré à la 46e, ne marque les 2e et 3e buts Bastiais (64e et 72e). En fin de match, Ayité voyait un doublé se profiler avant que le but ne soit refusé. C’est donc une qualification pour Bastia face à une équipe d’Auxerre qui ne présentait aucun joueur de l’équipe régulièrement présentée en Ligue 2, avec même des joueurs amateurs. Autant dire que les Auxerrois n’avaient pas la Coupe de la Ligue comme objectif.
Lorient se relance face à Evian
Lorient, en difficulté après ses deux revers consécutifs en championnat contre l’ASSE (0-1) puis Caen (1-2), a retrouvé des couleurs face à Evian-Thonon Gaillard en l’emportant 2-1, non sans souffrir. C’était pourtant Evian qui, très vite, avait trouvé le chemin des filets par Wass, dès la 8e minute (1-0, 8e), avec un superbe coup-franc à 30m. Mais les joueurs de Sylvain Ripoll qui avait décidé de faire tourner l’effectif lui aussi, se sont réveillés, en prenant le jeu à leur compte. Et c’est Valentin Lavigne qui à la 15e, égalisa en profitant d’une passe de Mesloub dans le dos de la défense adverse pour dominer Abdallah et battre le gardien Leroy (1-1, 15e). Lavigne (encore lui !) manquait le doublé à la 17e avec une frappe repoussée par Leroy.
En seconde mi-temps, Evian, plus offensif, obligait Lorient à défendre, se procurant des occasions. Mais c’est bien Lorient, qui par l’intermédiaire d’Ayew, bien servi de nouveau par Mesloub et avec un nouveau marquage laxiste d’Abdallah, s’offrait la victoire à la 73e (1-2). À quatre jours de la réception d’un PSG qui retrouve des couleurs, Lorient se redresse un peu, mais sait que le chemin est long.
Nantes tranquille face à Laval
S’il y a bien eu un match sans suspens ce mardi soir, c’est celui-ci. Portés par 23 000 supporters, ce qui est exceptionnel pour un match de Coupe de la Ligue en semaine, les Nantais n’ont pas failli contre une équipe de Laval. Les Nantais, 5e en Ligue 1 malgré leur interdiction de recrutement cet été, ont ouvert la marque dès la 4e avec un but de Shechter. Par la suite, Bessat (57e), Banghoura (72e) et Shechter pour un doublé (90e+2) enfonçaient des Lavallois trop faibles pour renverser la tendance
Clermont méritait mieux
Des Clermontois en difficulté en Ligue 2 (18e) se déplaçaient chez des Caennais dont l’effectif était remanié. Les Clermontois, sans leur meilleur buteur Idriss Saadi, entament le match avec les crocs, tandis que les locaux restent assez calmes. Malgré de belles intentions Clermontoises, le score à la mi-temps est de 0-0. Et l’ouverture du score est auvergnate et vient logiquement récompenser les joueurs de Corinne Diacre. Yahia perd la balle, Dugimont en profite et trompe Perquis, pour le premier but de ce match, mais pas le dernier (0-1, 49e). Très vite, les Caennais répondent par l’intermédiaire de Feret qui envoie dans les filets une frappe de Seube repoussée par le gardien Clermontois. Mais la joie de l’égalisation est de courte durée, et Clermont reprend la main d’une magnifique frappe enroulée de Novillo qui passe en pleine lucarne (1-2, 60e). L’entraîneur Caennais Patrice Garande fait entrer Kanté et Duhamel à la place de Feret et Privat, et c’est Duhamel qui, après avoir manqué l’égalisation à la 66e, trouve le but du 2-2 à la 72e. L’homme en forme du Stade Malherbe de Caen échoue de peu pour le doublé avec une bicyclette qui trouve le poteau (80e). Mais 3 minutes plus tard, Bazile pense offrir la victoire à son équipe en marquant (3-2, 83e). Les Caennais, qui ont couru après le score, prennent donc l’avantage, mais Kévin Diogo offre du sursis à son équipe de Clermont avec un but en fin de match (3-3, 89e). En prolongations, les deux équipes tentent beaucoup, mais en vain. Et alors que l’on se fait à l’idée de tirs aux buts à venir, Duhamel, le joueur-clé du SMC, offre la victoire finale à son équipe avec un but à la 120e, laissant les Clermontois déçus de n’avoir pu tenir leur victoire et de s’être fait rattraper lorsqu’ils menaient.
Hier soir, la Garonne était bleue et non violette.
Pour le premier acte du derby de la Garonne avant un match retour ce week-end en championnat, Bordeaux a parfaitement maîtrisé son match, avec un 3-5-2 proposé par Sagnol pour contrer le 3-5-2 de Casanova. Tout a commencé par un but de Pallois à la 17e, le premier sous ses nouvelles couleurs. Ce même Pallois qui, à la 5e minute, aurait pu voir un pénalty sifflé contre lui pour avoir ceinturé Ben Yedder dans la surface. Sur son but, Pallois, servi par une main involontaire du Toulousain Aguilar, ouvre le score de la tête (0-1, 17e). À la 25e, c’est une autre recrue, Diego Contento, arrivé du Bayern Munich, qui est à la conclusion d’une superbe contre-attaque faisant suite à un coup-franc Toulousain, et marque lui aussi son premier but Bordelais. Le break est donc vite fait, et les Bordelais veulent garder le score en leur faveur, et malgré de belles offensives Toulousaines et de l’agressivité positive des deux côtés, le score en reste là jusqu’à la mi-temps. À la 53e, Pallois est expulsé pour un deuxième carton jaune en 3 minutes, exclusion jugée un peu sévère par certains, et on se dit alors que cela redistribue les cartes et que Toulouse peut renverser le match. Et pourtant, c’est Bordeaux qui marque, grâce à Diabaté, qui réalise un crochet ravageur sur Grigore et parfait son geste d’une frappe enroulée, qui permet au FCGB de prendre le large. Akpa Akpro sauve l’honneur de la tête (1-3, 84e).
Bordeaux se relève donc après une série de matchs sans victoire et surtout après la gifle face au PSG (défaite 3-0), alors que Toulouse continue dans sa mauvaise spirale.
Ce soir, deux autres matchs :
Nice (L1) – Metz (L1) à 18h30
Marseille (L1) – Rennes (L1) à 20h45