Roma - Feyenoord
Le onze : Skorupski; Torosidis, Manolas, Yanga-Mbiwa, Holebas; Nainggolan, De Rossi, Pjanic; Verde, Totti, Gervinho.
La soirée débutait notamment avec les débuts de la Roma reversée en Europa League suite à une campagne « Ligue des Champions » finalement décevante avec une finale de groupe alors perdue face à Manchester City. En face, ce sont les Néerlandais qui avaient fait le déplacement dans la capitale Italienne. Ce sont les supporters du club qui ont fait parler d’eux plusieurs heures avant le début de la partie avec des agissements absolument scandaleux, dégradation de plusieurs lieux de la ville dont certains monuments historiques de Rome. Même si ça ne concerne évidemment pas tous les supporters de Feyenoord, ça n’en reste pas moins tout simplement honteux. Sur le terrain, ce sont bien les Giallorossi qui ont pris les commandes du match.
Bonne possession du ballon, récompensée au bout de 20 minutes de jeu. Le champion d’Afrique Gervinho est à la réception d’un centre précis de Torosidis. Scénario idéal pour la Louve. Cette dernière va pourtant perdre les pédales au fil des minutes. Les Néerlandais poussent et vont obtenir l’égalisation peu après la mi-temps. Kazim Richards, pourtant en position de hors-jeu au départ du ballon trompe Skorupski (1-1). La dernière demi-heure sera chaude mais elle sera également à l’image du dernier match de championnat, infiniment triste. Les entrées de Florenzi et de Doumbia n’y changeront rien, l’Ivoirien a d’ailleurs extrêmement de mal pour ses débuts avec la Roma, comme dimanche dernier. Pas loin d’en prendre un second, l’équipe de Garcia s’en sort donc avec ce match nul, 1 partout. Loin d’être idéal, il faudra s’arracher la semaine prochaine pour aller chercher une qualification bien loin d’être acquise.
Trabzonspor - Napoli
Le onze : Andujar; Henrique, Albiol, Koulibaly, Ghoulam; Inler, Gargano; Gabbiadini, De Guzman, Mertens; Higuain.
Pendant ce temps, le Napoli n’a pas fait dans la dentelle, pas le temps pour cela. Dans ce qui pouvait être un match piège en Turquie, contre l’équipe de Trabzonspor, les Napolitains ont réalisé le match parfait pour s’adjuger presque officiellement une place pour le prochain tour de l’Europa League. D’entrée, les Azzurri vont mener au score grâce à Henrique, bien placé suite à une tentative de Koulibaly dans la surface. 0-1 et bien vite 0-2, Gabbiadini pour Higuain, c’est limpide. Le passeur se mue buteur quelques minutes plus tard, Manolo Gabbiadini inscrit le troisième but de la soirée sur un bel enchaînement. Les locaux sont complètement dépassés et voient l’objectif « 8e de finale » devenir presque impossible dès la demi-heure de jeu. Sans réels moyens pour se révolter, les Turcs restent stériles et se feront toujours secouer en défense. Le bouquet final interviendra en toute fin de match. Higuain, auteur d’une prestation resplendissante sera remplacé par Duvan Zapata à dix minutes du terme. Le Colombien se verra inscrire le dernier but du soir, ratio but/minutes assez impressionnant pour la doublure de Pipita. Victoire finale 0-4, gros coup du Napoli qui, à part catastrophe nucléaire, devrait se qualifier pour les huitièmes de finale de l’Europa League.
Torino - Athletic Club
Le onze : Padelli; Maksimovic, Glik, Moretti; Darmian, Benassi, Gazzi, El Kaddouri, Molinaro; Maxi Lopez, Martinez.
Soirée de gala à Turin pour le Toro qui recevait l’Athletic Bilbao dans une superbe ambiance. Et comme dans tous les matchs de la soirée, les tifosi auront vu des buts dans les premières minutes. Malheureusement, c’est l’attaquant de la formation Basque, Williams qui ouvre le score à l’Olimpico dès la 8e. Pas le temps de tergiverser, le Toro se réveille rapidement. Pas de Quagliarella à la pointe de l’attaque, c’est Maxi Lopez qui a eu l’occasion de régaler. Décisif sur un bon service de Molinaro, l’Argentin exulte face à la curva (1-1).
Avant la mi-temps, le schéma est le même mais c’est Darmian, l’autre ailier grenat, qui s’en va servir Maxi, l’attaquant fait lever le stade, le Torino mène alors 2-1. La suite ne se déroulera pas vraiment comme prévu, les Espagnols font tous les efforts nécessaires pour revenir à hauteur, le Toro sera surpris à la 72e sur coup de pied arrêté. La défense robuste de Turin craque une seconde fois, Bilbao via Gurpegi égalise et marque un second but à l’extérieur, peut-être crucial. Le milieu de terrain fera même trembler le montant de Padelli dans les ultimes minutes. Plus rien ne sera inscrit, la soirée des Turinois aurait pu mieux se passer, la formation de Ventura devra s’en contenter. La victoire sera presque impérative à Bilbao jeudi prochain, là où le Napoli s’était cassé les dents en tour préliminaire de Ligue des Champions, il y de cela, plusieurs mois.
Celtic - Inter
Le onze : Carrizo; Campagnaro, Ranocchia, Juan Jesus, Santon; Medel, Guarin, Kuzmanovic; Shaqiri; Palacio, Icardi.
Enfin, les nombreux spectateurs du Celtic Park auront été servis ce jeudi soir. Sous la généreuse pluie, les 22 acteurs ont eu le temps d’inscrire six buts dans une partie complètement folle. Premier quart d’heure cauchemardesque pour les Ecossais qui assisteront au déboulé de Xherdan Shaqiri entre les lignes pour inscrire le premier but, trois petites minutes de jeu au tableau d’affichage. Dans la foulée, Rodrigo Palacio mine le moral des supporters adverses en doublant la mise dès la 12e. Et alors qu’on pensait le match presque plié, les locaux vont se réveiller et réussir l’exploit de tranquillement revenir à hauteur des Nerazzurri en l’espace de 120 secondes. 24e, tout est à refaire (2-2). Dans le jeu pourtant, ça va mieux. Le nouveau dispositif de Mancini fonctionne enfin et l’Inter propose un minimum de contenu, point positif de la rencontre.
Avant la mi-temps, Palacio ira même de son doublé profitant d’une jolie bévue du gardien Gordon. L’Inter mène et inscrit trois buts à l’extérieur, plutôt satisfaisant. La seconde période passe plutôt et les Lombards tiennent le choc, Carrizo sort un match de qualité dans la cage. Pourtant, au bout du temps additionnel, Guidetti va venir inscrire le but du match nul alors que tout semblait joué. Entré 20 minutes plus tôt, il fait chavirer le stade comme si le Celtic venait de gagner sa place en finale (3-3). Loin d’être rendue, la formation Ecossaise se devra de sortir un gros match à Meazza pour empocher la qualification. Déception pour l’Inter qui se voit privé d’une victoire presque programmée, gros malus sur la défense, la charnière centrale pointée du doigt particulièrement. Encore une fois.
Tottenham - Fiorentina
Le onze : Tatarusanu; Savic, Rodríguez, Basanta; Joaquín, Pizarro, Valero, Fernández, Pasqual; Salah, Gomez.
Enfin, gros match à White Hart Lane où Tottenham recevait la Fiorentina, deux équipes relativement en forme avec deux entraîneurs à la mode, l’affrontement ne pouvait se terminer que sur un match nul. Ce n’était pourtant pas ce qui se dégageait des premières minutes de jeu tant la Fiorentina a eu du mal à exister. Cinq minutes et puis Roberto Soldado ouvra le score sur corner, la Fio a la tête sous l’eau. Au terme des 20/30 premières minutes, les hommes de Montella vont finalement remonter la pente, se calmer et jouer au football. Le résultat ne se fera pas attendre, suite à un cafouillage dans la surface, c’est Jose Basanta qui égalise. Les défenseurs, une, si ce n’est l’arme principale de la Fiorentina cette saison.
Alors que Chadli caressera la barre transversale de Tatarusanu, les attaquants visiteurs ont encore bien du mal à jouer juste. En seconde période, ce ne sera toujours pas le cas, Gomez n’est pas décisif et Salah peine à faire les bons choix même si son explosivité et son talent crèvent les yeux. Pas pour cette fois, les Florentins prennent ce match nul plus positif que négatif à l’égard des statistiques (1-1). Affaire à suivre dans quelques jours, dans un Stadio Artemio-Franchi qui promet d’être absolument chaud bouillant.
Crédits : Mediaset / Repubblica