PARIS SAINT GERMAIN :
DOUCHEZ : 5
Pas vraiment sollicité au cours de la finale. Il aurait pu s'en vouloir sur une relance dangereuse mettant Marco Verratti en difficulté (40').
AURIER: 6
Dangereux sur son côté, il a accumulé les bonnes montées apportant souvent le danger. Dépose son centre sur la tête de Cavani pour le
3-0.
MARQUINHOS: 6
A repoussé les maigres offensives bastiaises sans être vraiment mis en difficulté. Il a osé le lob qui aurait pu tromper Aréola à la 75e.
THIAGO SILVA: 6
Idem que pour son accolite de la charnière centrale. Il a trouvé de bonnes ouvertures.
MAXWELL: 5
Lui aussi très offensif, il a cependant manqué de précision sur ses centres.
RABIOT: 5
Propre techniquement, il pourrait apporter parfois plus offensivement. Remplacé par CABAYE (76').
MATUIDI: 6
Ne baisse pas de rythme réalisant un marathon à chaque match qu'il joue. Important dans la récupération du ballon.
VERRATTI: 6
Comme à son habitude, il réussit toujours à se sortir des situations compliquées. Tout aussi efficace à la récupération.
PASTORE: 6
Propre mais moins provocateur qu'à l'accoutumée, il joue mal le coup sur un contre qui aurait dû finir au bout (26'). Remplacé par LUCAS (71').
IBRAHIMOVIC: 7,5
D'abord un pénalty transformé en lucarne (20') puis un enchaînement poitrine-volée-petit filet (41'). Il est en pleine reprise de confiance et risque de manquer au PSG lors de sa suspension. Zlatan manque le cadre après se l'être emmené parfaitement (45+1'), sert parfaitement Cavani pour le 4-0 (90+2') et décroche à nouveau pour participer au jeu.
LAVEZZI: 6,5
Obtient intelligement le premier pénalty. Provocateur comme il sait le faire lors de ses bonnes prestations, il manque son face à face avec Aréola (45+2') et ne trouve pas le cadre sur une frappe trop croisée (46'). Bien en jambes, il a multiplié les bons appels. Remplacé par CAVANI (63') qui a placé une superbe tête croisée pour le 3-0 (63') et a scellé le sort du match marquant son 20e but de la saison toutes compétitions confondues (90+2').
SC BASTIA :
AREOLA: 4
A essayé tant bien que mal à repousser les hostilités, en vain. Il a cependant repoussé une balle de 3-0 devant Lavezzi (45+2') et Verratti (70').
CIONI: 3,5
A souffert face à Lavezzi.
SQUILACCI: 3
Que c'est dur... Expulsé sévèrement dès la 20e minute coupable d'une faute dans la surface sur Lavezzi. Il a amorcé la descente aux Enfers de son équipe après l'avoir emmenée au Stade de France en inscrivant le dernier pénalty en demies.
MODESTO: 4
A essayé d'empêcher les nombreuses attaques parisiennes. Il n'a pas chômé mais souvent dépassé.
MARANGE: 4,5
En place sur son côté, il a tenté quelques offensives. Il parvient même à prendre le dessus de la tête sur Maxwell, manquant le cadre de peu (55').
CAHUZAC: 3,5
Se comporte plus comme un chef d'un groupe de bad boys qu'en capitaine. De nombreux accorchages. A perdu ses nerfs après le rouge injuste.
GILLET: 5,5
Le belge a récupéré quelques ballons au milieu de terrain. Bel exemple de combativité, à montrer à son capitaine par exemple. Il aurait pu être récompensé en marquant de la poitrine (76')
PALMIERI: 4,5
Peu en vue, il a essayé de compenser l'infériorité numérique en courant beaucoup sans vraiment pouvoir prendre le jeu à son compte.
DANIC: 3,5
Il aurait pu être sanctionné pour une main dans la surface dès la 9e.
L'ex-lyonnais subit le carton rouge et sort dès la 21' remplacé par PEYBERNES qui a toujours été loin au marquage notament sur la tête de Cavani pour le 3-0.
BOUDEBOUZ: 5
Il a été le bastiais le plus dangereux de la soirée. Avant l'exclusion, il a apporté le danger sur son côté à plusieurs reprises. Moins en vue après le tournant du match.
SIO: 4
Esseulé devant. Dure soirée dans ces conditions. Remplacé par BRANDAO (80') qui n'a pas évité les sifflets du Stade de France lors de son entrée contre le PSG, contre qui il avait été exclu après avoir cassé le nez de Motta.
L'arbitre :
Mr BASTIEN: 3
Oublie une main dans la surface de Danic (9') et se trompe en excluant Squilacci (19'). Une double sanction qui a enlevé tout espoir de spectacle et qui a ouvert les portes au PSG pour se saisir de leur premier trophée en 2015. Il a eu tendance à sortir le carton un peu facilement au lieu de calmer le jeu. A l'image de l'arbitrage français.