Nous sommes le jeudi 21 mai, entre Bruges et Bruxelles, La Gantoise bat le Standard de Liège 2-0 dans son antre. Pour la première fois de leur histoire les Buffalos empochent le titre de champion de Belgique et par la même occasion un ticket direct pour la phase de poule de Ligue des Champions. Une première également pour le club.
En dehors du plat pays, peu sont capables de juger cette équipe qui fait figure de petit poucet dans un groupe relevé (OL, Valence, Saint Pétersbourg). D'autant plus que le début de championnat n'est pas des plus rassurants pour les Gantois. Invaincus mais simplement septièmes après sept journées (2 vcitoires-5 nuls), l'équipe affiche des défaillances sur tous les plans avec seulement 7 buts marqués pour 5 encaissés.
Solidité et efficacité comme maitres mots
C'est donc une équipe qui peine à retrouver le réalisme qui a fait sa force l'an passé. Pourtant l'OL devra se méfier d'une formation qui va récupérer en Coupe d'Europe le statut qui lui plait tant, celui d'outsider. C'est dans cette position que les Gantois sont les plus performants, lorsqu'ils peuvent procéder par contre, en s'appuyant notamment sur le grand Laurent Depoitre (1.90m, 13 buts la saison passée). En soutien du buteur belge, c'est le jeune et talentueux Benito Raman qu'il faudra surveiller. Du haut de son mètre soixante-douze, le meneur de 20 ans dispose d'une vision de jeu capable de déstabiliser une défense en une passe ou avec un seul dribble.
VANHAEZEBROUCK, l'homme qui peut tout changer
Mais plus que sur ses individualités, c'est sur sa force collective que La Gantoise compte pour aller chercher ses premiers points. Hein Vanhaezebrouck, l'entraineur arrivé il y a un peu plus d'un an, a démontré l'an passé qu'il était capable de tirer le meilleur de son groupe dans les grands rendez-vous. Le technicien de 51ans est aussi capable de trouver la parade pour faire déjouer ses adversaires. Un sens tactique qui lui a permis de se forger une solide réputation en Belgique.
Une équipe solide et dotée d'une qualité de contre à ne pas négliger, pousser par 20 000 supporters en ébullition, voilà ce qui attend l'OL pour ses retrouvailles avec la plus prestigieuse des Coupes d'Europe.