Le président du club Jean-Luc Mingallon évoquait cette éventuelle promotion en deuxième division avec un certain contraste: « Pour la montée en Ligue 2, on est prévenus. On nous a dit qu’il y a un passage important, c’est la DNCG, on sait qu’il ne faut pas avoir de dettes et avoir un stade. On va tout faire pour ne pas avoir de dettes quand on se présentera. La mairie s’est engagée à nous faire jouer au stade Vélodrome par la voix de son adjoint aux sports ; la mairie a les moyens pour nous y faire jouer. » Malheureusement, le club ne peut être à court d'idée pour avoir des rentrées d'argent, qui malgré plusieurs subventions ne peut se permettre un défaut au niveau des finances et dans leur futur stade pour jouer à domicile. Qui sans les conditions adéquates peut risquer de finir dans la même situation que Luzenac.
Mais lorsque l'on demande à qui appartient le Stade Vélodrome il appartient à un groupe qui s’appelle AREMA. Le club est actuellement en négociation avec l'entreprise, il y a une véritable envie de jouer à Marseille alors que des solutions de replis étaient envisagés vers Martigues ou encore Istres. Malheureusement, le club n'a pas les moyens de jouer au Vélodrome concéde Jean-Luc Mingallon. Le groupe AREMA réclame 2,8 M€ par saison, la moitié de la billetterie pour la location du stade sans compter 70 000 euros pour les frais de sécurité. Une somme d'argent que ne peut assumer le club, et qui en demande donc l'aide à la Mairie de Marseille.
N'oublions pas que le stade Vélodrome coûte 12 millions d'euros au contribuable de la ville. Le stade Vélodrome "continue à chercher" un parraineur pour effectuer un naming, ce que affirmé le président d'Arema (groupe Bouygues): "On continue à chercher le naming, nous sommes confiants sur le fait que nous allons y arriver", a expliqué Bruno Botella , propriétaire de l'enceinte où joue l'Olympique de Marseille.