Le Tour du Monde
Episode 1 : " Bienvenue dans le Grand Nord ! "
Il est 8h du matin et il fait froid sur le tarmac de l’aéroport. Aujourd’hui, Dimanche 14 Janvier, je pars pour un long voyage, il va durer très exactement 149 jours.
Pour arriver à destination je n’ai pris que deux choses : mon sac à dos et mon ballon rond. Ce fidèle ballon rond, ce bon vieux langage universel… Je pars à la découverte du Football, partout où il se pratique, des plages de Copacabana à Tokyo en passant par Stockholm et Abidjan, partout où le football est, j’irai. 149 marches pour les 149 jours jusqu’au début de la plus grande compétition, celle qui fait rêver les plus petits et les immenses champions, celle qui a ce quelque chose unique qui réunit une planète le temps d’un mois, ce truc que seuls les Jeux Olympiques peuvent également se vanter d’avoir. Qui que nous soyons, où que nous soyons, nous avons été marqués par la Coupe du Monde.
Partir, voilà ma décision, partir à la rencontre du Football, partout où il se trouvera, et si possible terminer par la Russie un 14 Juin, jour où la planète sera de nouveau unie pour un mois. Mais vite, trêve de plaisanterie, il est temps d’embarquer. Après tout, Guillaume et Nicolas m’attendent déjà pour la première étape du voyage. On raconte qu’ils vivent près d’un fjord en plein Grand Nord...
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Nicolas :
Salut à tous les lecteurs de VAVEL France et merci de nous donner la parole tout d’abord. Nordisk approche déjà de ses 3 ans (le site date du 20 juillet 2015) et traite des différents pays nordiques : Suède, Islande, Danemark, Finlande, Îles Féroé et Groenland désormais.
Passé de 2 à désormais environ 10 rédacteurs participant activement au groupe dont certains se trouvent sur place, notre but est de mettre en avant les championnats nordiques et les sélections trop peu médiatisées et qui pourtant, comme le montrent les derniers résultats, ont un rôle à jouer.
Guillaume :
Je m’appelle Guillaume, j’ai 26 ans et je vis actuellement à Reykjavík. J’anime le twitter du compte dédié au foot islandais pour le compte de Nordisk Football depuis l’été dernier. Originaire du Sud de la France, je supporte le Nîmes Olympique.
N :
Nous sommes désormais présent sur quasiment tous les réseaux sociaux où en plus de nos articles nous tenons l'actualité du football nordique à travers nos divers comptes et tout cela par pure passion. On est fiers d’avoir pu créer cette communauté de fidèles qui nous suivent pour en savoir plus sur le football nordique quotidiennement.
source : nordiskfootball.fr
G :
Je me suis intéressé au foot scandinave à l’adolescence, attiré par je ne sais trop quoi. Toujours est-il que j’ai appris à connaître les clubs, les joueurs, à suivre les résultats… Plus récemment, je me suis amouraché du foot islandais : j’étais sur place lorsque la sélection disputait le barrage pour le mondial brésilien fin 2013, j’ai accroché naturellement. Et depuis que je vis sur l’île, je suis assidûment le championnat !
N :
Tout simplement après avoir vu la ferveur qu’il y a dans ses pays pour le football malgré les conditions notamment aux Féroé, au Groenland ou l’Islande, qui restent encore quasi-totalement amateurs. Les derbys avec ses ambiances qui hérissent les poils, on ne peut qu’aimer ce football.
Pour ma part j’ai connu les championnats nordiques lors de mon adolescence avec les joies d’Internet et des premiers streamings rendant accessibles le football mondial. Puis le développement des réseaux sociaux et notamment de Twitter m’a permis de rencontrer l’équipe “Nordisk Football” que j’ai rejoint depuis plus de 2 ans et qui a renforcé mon intérêt pour ces pays. Désormais community manager, je prends plaisir par passion à suivre l'actualité nordique et à la partager à notre communauté.
" C'est devenu notre rôle de mettre en avant ces joueurs ! "
N :
Forcément oui et les français auront d’autant plus la chance de voir l’excellent pied droit et la grosse frappe d’Eriksen lors de la phase de groupes en juin prochain. Même si je trouve encore qu’en France ils sont peu mis en avant par les médias et que leur reconnaissance dans les distinctions se fait attendre, je pense notamment au Ballon d’Or, avec l’absence de Forsberg et Eriksen. Mais après c’est devenu notre rôle avec NordiskFootball de mettre en avant ces joueurs et c’est à eux de continuer à faire parler d’eux sur le terrain comme ils savent le faire, ça finira par payer !
G :
Pour ma part c’est partagé, d’un côté, oui, car sans ces joueurs qui percent au plus haut niveau on ne parlerait jamais de ces pays. Mais d’un autre côté, les gens s’intéressent au joueur, à la personne, mais pas vraiment au championnat ou au club où il a débuté.
G :
Tout dépend à quel niveau de surprise : le parcours d’Östersund cette année en Ligue Europa est exceptionnel ! Après pour ce qui est d’arriver loin, disons ½ d’EL ou ¼ de ligue des champions, il n’y a que le FC Copenhague qui est structuré pour à l’heure actuelle même si l’effectif n’est pas au top cette saison.
Rosenborg est relativement régulier aussi mais n’a jamais réussi à faire le parcours ou l’exploit qui peut révéler un club sur la scène continentale. Pour la plupart des équipes nordiques aujourd’hui, atteindre les poules de LDC serait déjà une grosse performance.
N :
C’est devenu difficile de revoir un parcours à l’IFK Göteborg en 1982 et 1987, avec les grands clubs ayant de plus en plus de moyens financiers contrairement aux clubs nordiques et je ne parle même pas de la nouvelle formule des coupes européennes l’an prochain qui ne va rien arranger.
Néanmoins, on le voit cette année de belles épopées restent possibles comme avec Östersund qui joue totalement la compétition malgré des moyens dérisoires, qui fait l’exploit d’être présent depuis le 2ème tour préliminaire et qui affrontera Arsenal en février. On a également eu le 8ème de finale d’Europa League l’an dernier de Copenhague, mais ce genre de performances restent rares et pas en C1 pour nos clubs nordiques, cela risque selon moi de devenir de moins en moins récurrent.
Kasper Dolberg, attaquant de l’Ajax et international danois face au néerlandais Daley Blind en finale de l’Europa League
source : express.co.uk
N :
Pour moi, Malmö et Copenhague auraient largement moyen de faire un top 5 dans le championnat français et de jouer les trouble-fêtes devant. Notamment Copenhague qui reste au dessus de Malmö et devient un acteur récurrent de la scène européenne. Mais à l’image de certains clubs de Ligue 1, Copenhague paye le prix des nombreux départs !
Malheureusement, chaque année, le club doit complètement restructurer l’équipe où l’une des forces de base du club est le collectif. Cela entraîne notamment cette année la mauvaise période du club loin des premières places malgré la qualification en 16ème de finale d’Europa League.
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G :
J’ai du mal à faire ce type de comparaison. J’imagine néanmoins que Copenhague arriverait à rivaliser avec la plupart des équipes françaises, hors top clubs. Plus dur pour Malmö même si on a déjà vu l’équipe suédoise rivaliser ponctuellement avec les plus grandes équipes européennes.
N :
Graham Potter, je n’ai que de l’amour pour cet homme, c’est un entraîneur qui te fait aimer le football nordique et le football tout court. C’est la belle histoire et on est heureux de voir les médias français enfin en parler (même si nous étions les premiers à le faire en France et on en est fier).
Pour résumer en quelques mots pour ceux n’en ayant pas encore entendu parler :
Potter est l’entraîneur anglais d’Östersund depuis 2011, où il a pris les rennes du club en 4ème division suédoise. En 2016, le club se retrouve dans l’élite suite à son management hors pair et en 2017 le club décroche la Coupe de Suède qui les conduits aux tours préliminaires d’Europa League. Et c’est la sensation après avoir éliminé Galatasaray, passer les poules avec notamment Bilbao et le Herta Berlin, Potter et son équipe iront défier Arsenal en 16ème.
Magique !
L’incroyable Graham Potter, ici à la fin de la rencontre face à Galatasaray en Europa League. Le match nul 1-1 les qualifie directement pour l’Europa League après leur victoire 2-0 à l’aller. C’est une première pour les hommes de Potter ainsi que pour le club, âgé de seulement 21 ans.
source : dailymail.co
N :
Oui réellement c’est le rôle des médias sportifs de traiter l’actualité mondiale et non pas que des plus gros clubs européens avec le quasi monopole des actualités les concernant. Cela développerait sans doute une plus grande ouverture d’esprit.
Mais cela a permis en France la création de nombreux sites amateurs traitant des zones non médiatisées. Je pense avant tout à Lucarne Opposée et Footballski qui font un excellent travail digne des médias professionnels. Les gros médias font d’ailleurs souvent appel à eux et c’est une des sources d’inspiration de NordiskFootball. Nous avons une réelle chance en France d’avoir une aussi grande diversité.
Néanmoins je tiens à souligner l’effort de certains médias qui font de plus en plus appel à nous pour avoir plus d’informations lorsqu’un joueur nordique arrive en France ou les radios et chaînes télés qui nous ont sollicités pour parler du football nordique.
(La Norvège est le second pays après les États-Unis à promouvoir l’égalité salariale homme-femme au sein de son équipe nationale)
G :
On peut noter l’égalité salariale également pour l’Islande depuis la semaine dernière. L’Equipe féminine du Danemark avait également fait grève en Octobre pour obtenir un accord avec la fédération. Je répondrais oui, mais je n’idéalise pas tout non plus.
N :
Oui et c’est bien de pouvoir en parler, les pays nordiques osent faire les choses et n’hésitent pas à innover et changer leur façon de faire pour le bien de la société et cela me fascine. Les pays nordiques prônent vraiment l’égalité et la démocratie et même si nous nous intéressons prioritairement au football, l'actualité hors football de ces pays nous intéresse fortement car on a beaucoup à apprendre d’eux.
Le sport féminin et notamment le football a été une priorité très tôt des institutions nordiques et cela se ressent aujourd’hui dans leurs résultats. Comme tu l’as évoqué la Norvège a frappé fort avec la parité salariale qui a ensuite été suivie par l’Islande qui a d’ailleurs étendu à toutes les professions même si ces deux nouvelles ont été peu médiatisées dans notre pays. Et là où on voit la différence avec la France c’est que lorsqu’on en a parlé cela a provoqué des réactions directement négatives de certains, comme si on refusait l’évolution des choses…
Autre point fort des pays nordiques dans le football : la liberté laissée aux ultras et supporters même si des débordements ont pu avoir lieu notamment lors du derby de Copenhague mais comme partout.
Cela permet dans la plupart des cas un grand spectacle dans les tribunes. Et avec l’aide du club de Brøndby, des fumigènes émettant peu de chaleur donc sécurisés ont été crées par le danois Tommy Cordsen. Le fumigène a été certifié UE et est désormais utilisé dans les stades nordiques, on attend cela en France avec impatience !
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Vous pouvez retrouver une vidéo de Tommy Cordsen en pleine démonstration avec sa torche fumigène nouvelle génération en cliquant ici (n.d.l.r)
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N :
Pas le champagne mais la bière comme de bon vikings en hommage aux pays nordiques !
La conversation entre rédacteurs Nordisk les 3 soirs de qualification c’était la folie je peux l’assurer. 2017 a été une année riche en émotion du côté de nos sélections avec notamment les Îles Féroé qui continuent à progresser et qui ont réalisé leur record de points en phase qualificative, la Finlande et la Norvège qui ont bien terminé, et la 1ère fois de l’histoire qu’il y aura 3 nations nordiques en Coupe du Monde. On espère que 2018 sera encore plus riche en émotion pour nous.
G :
On était tous ravis, le foot nordique n’a jamais été à pareille fête. C’est super de pouvoir vivre et partager ça ensemble, mais le meilleur reste encore à venir !
G :
Je vais surtout te répondre pour l’Islande… C’est une surprise dans le sens où la qualification directe dans un groupe si relevé paraissait utopique. En revanche, si tu regardes l’évolution des résultats et la progression de l’équipe ces dernière années… La qualification pour un mondial n’est que la suite logique de tout ce qui a été entrepris par la fédération ces dernières années. Après on va pas se mentir, obtenir un ticket direct, aller gagner 3-0 en Turquie par exemple, oui c’est une (belle) surprise !
Pour la Suède, je suis persuadé que l’Italie était un “bon” tirage. Déjà parce que les suédois ne sont jamais aussi bons que dans le rôle d’outsider, ensuite parce que l’Italie n’était pas vraiment dans les meilleures dispositions à cette période.
N :
C’était complètement une surprise pour nous également comme pour le monde du football, même si les suédois étaient confiants, la fierté d’un pays. On savait que cela serait deux rencontres disputées comme à l’habitude entre l’Italie et la Suède mais empêcher l’Italie d’aller à la Coupe du Monde c’était gros et fort !
Les suédois ont joué comme ils savent le faire en bloc, solidaires, à l'unisson pour faire ce super résultat même si les italiens ont déjoué cela n’enlève en rien en la belle performance réalisée. Donc mention spéciale à Janne Andersson le sélectionneur, Granqvist pour sa solidité mais également à Buffon pour son fair-play légendaire, on reste triste tout de même de le voir finir sa carrière internationale finir là dessus.
Gigi Buffon, larmes aux yeux, faisant ses adieux à la Squadra Azzura après son élimination par la Suède
Source : L'Equipe
N :
Côté danois je ne pouvais pas ne pas le mentionner, le maestro Christian Eriksen, qui est devenu le cadre de cette sélection danoise. Peu décisif à ses débuts, il a crevé l’écran lors des phases qualificatives et notamment avec son triplé au barrage retour envoyant le Danemark en Russie. Pour le deuxième danois, je vais mettre en avant le jeune Pione Sisto encore peu décisif en sélection mais qui aura à coeur de se montrer au mondial comme il le fait au Celta en étant le meilleur passeur de Liga.
Côté suédois, bien sûr Emil Forsberg qui prend petit à petit ce rôle de nouveau cadre de la sélection même si personnellement je le donnerais plus à Granqvist qui fera parler son expérience. Côté jeune, Ludwig Augustinsson (même si Lindelöf qui s’impose à MU aurait pu être cité) latéral gauche en puissance de la sélection et qui a un pied gauche magique.
Enfin pour l’Islande, Gylfi Sigurdsson est le cadre fort de cette sélection, le nouvel exemple et fierté du pays à suivre après la retraite de Guðjohnsen. Et le deuxième serait... le collectif toujours magique à voir et qui a entraîné ces supers résultats.
G :
Pour l’Islande, Gylfi Sigurðsson est le joueur le plus connu et le leader technique de l’équipe. C’est LA star du foot islandais actuellement. Aron Gunnarsson est le capitaine et le leader charismatique, l’âme de l’équipe. Son look de guerrier viking et son style de jeu en font un personnage emblématique et facilement identifiable.
G :
Le regards des connaisseurs a changé mais pour la plupart des suiveurs, l’Islande reste le petit pays qui n'est pas vraiment à sa place. Mais il y a quand même un certain engouement, les gens aiment justement voir des petits qui viennent bousculer les grands.
L’équipe véhicule des valeurs qui parlent au public. Sur place, tout le pays est derrière la sélection, même les personnes qui ne sont pas intéressées par le foot suivent les matchs de l’équipe nationale. Mais c’est un phénomène qui n’est pas propre qu’au foot, les islandais sont généralement très fiers de leurs équipes nationales !
N :
L’Euro 2016 de l’Islande a été l’accomplissement d’un travail de longue date et d’un changement de mentalité de toute une nation pour parvenir à cette prouesse. Cela a réuni toute un pays derrière ce sport et renforcé l’effet de groupe qu’il y a dans ce pays et dans cette sélection.
Cette performance a étonné toute la planète football, mais également les autres pays nordiques notamment la Suède et le Danemark qui ont désormais un nouveau concurrent nordique pour le trône. Cette nouvelle rivalité les poussent à se surpasser encore plus.
N :
C’est l’événement sportif qui réunit l’ensemble de la planète avec les Jeux Olympiques. Cela transcende durant un mois, tout le monde ne vie que pour sa nation afin de la voir aller au bout, cela réuni également et cela se partage à plusieurs.
Mais en terme plus général ça apporte également l’ouverture d’esprit et permet de découvrir des nations peu médiatisées et de s’intéresser le temps de l’événement et plus si affinité à celle-ci. Cela améliore également la géographie on ne va pas se le cacher :
merci le football pour les bonnes notes dans cette matière, cela a sauvé ma scolarité !
En ce qui concerne le prisme “Football du grand Nord” c’est historique ce qui s’est passé avec trois nations qualifiées, une première. Nous même nous n’y avions pas cru même si on savait que ces trois nations avait le potentiel mais au vu des groupes et du barrage de la Suède ça a relevé de l’exploit. Alors cela représente une fierté de voir le football nordique revivre la gloire des années passées, les années 90’ notamment avec l’Euro 92 et CDM 94.
G :
Mon avis d’expatrié en Islande c’est que participer à une Coupe du Monde de football est l'événement le plus important du monde sportif, c’est quelque chose d’indescriptible pour tous les islandais.
Leur fierté est décuplée, la sélection a rarement été sous le feux des projecteurs et qu’un si petit pays (footballistiquement mais aussi politiquement) puissent se mesurer aux géants de ce monde… Et en plus ça va être l’Argentine pour le premier match, la veille de la fête nationale !
Participer au mondial, ce n’était même pas un rêve pour l’Islande, c’était juste impossible. Certains ont encore du mal à réaliser.
G :
J’avais 7 ans en 98, ce sont mes premiers souvenirs de matchs à la télé. Le but de Bergkamp en ¼ contre l’Argentine m’a marqué à vie, il m’arrive encore de le regarder sur Youtube aujourd’hui !
N :
Ca fait longtemps qu’en Coupe du Monde on n’a pas eu un beau parcours d’une nation nordique et du coup de mon existence je n’en ai pas encore de marquant et j'espère que 2018 changera cela. Je ne parlerais pas de la Coupe du Monde 1994 que je n’ai pas vécu avec la 3ème place de la Suède malgré avoir vu les images.
Du coup étant avant tout français je dirais la Coupe du Monde 2006, le quart de finale face au Brésil vécu en famille sur un écran géant installé pour un anniversaire avec mes cris lors des crochets de ZZ et puis le but de la tête d’Henry, magique. Cela marque une enfance.
Dennis Bergkamp inscrivant son but légendaire face à Roberto Ayala lors du Quart de finale de la Coupe du Monde 1998
Source : slate.com
G :
Emotions !
N :
Passion !
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Et c’est ainsi que je repars, la tête emplie d’images du grand nord, d’un football loin d’être aussi stéréotypé qu’on pouvait le penser. Un football passionné, où les équipes nationales sont la fierté d’un peuple et où le star system et les salaires mirobolants ne s’imposent pas encore comme la donne. Plus que le football, j’y ai rencontré deux passionnés, deux membres d’une équipe d’amoureux du football nordique où les grosses barbes et Bergkamp sont des religions. Il se fait tard, je vais devoir vous laisser chers amis, l’avion ne va pas tarder à se poser et je dois couper. Je vous recontacte très bientôt.
Votre ami, T.
“Ladies and gentlemen here is your Captain, we will land at London Gatwick Airport, the ground temperature is 8 °, please turn off your electronics devices and …”
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Merci à la Team Nordisk pour avoir pris le temps répondre à nos questions !
Vous pouvez retrouver l’intégralité de l’actualité du foot nordique sur http://www.nordiskfootball.fr/ mais également sur twitter, @NordiskFootball
Merci également à Guillaume Klinguer pour la réalisation graphique.