C’est certainement la plus grande énigme du marché des transferts cette année, le buteur des Red Devils, Wayne Rooney pourrait bien quitter Manchester United contre la volonté de son manager David Moyes.
Les raisons du mal-être
Tout porte à croire que le « mal-être » dont semble souffrir Wayne Rooney a commencé avec l’arrivée de Robin Van Persie ou en tout cas cette dernière l’a accentué. En effet, l’arrivée du « Hollandais Volant » a eu une grave conséquence sur le temps de jeu de Wayne Rooney qui a sensiblement diminué cette saison. Mais aussi la position occupée par le buteur des Red Devils, lui qui était habitué à occuper la pointe absolue s’est vu rembarré dans un rôle plutôt d’un milieu offensif pour alimenter de ballons RVP. Ce passage au deuxième plan de l’attaque mancunienne est certainement un premier point à prendre en considération dans la colère du fougueux british.
De plus, le départ en retraite de l’emblématique Sir Alex Ferguson doit rester dans un coin de sa tête. Et si la venue de David Moyes, son ancien mentor à Everton, ne satisfaisait pas Wayne Rooney ? La question mérite d’être posée et on peut comprendre un sentiment de régression lorsque Rooney revoit apparaître son ancien coach qui lui a appris presque tout. Passer de Sir Alex Ferguson à son ancien entraîneur est peut-être insurmontable pour l’international Anglais.
"Si jamais Robin Van Persie se blesse, nous aurons besoin de Wayne Rooney"
Voilà les paroles dites par David Moyes en début de semaine de quoi faire péter les plombs à Rooney qui aurait dès lors envisagé avec son agent un transfert cet été.
Les candidats
Évidemment pour un joueur comme lui, les offres et les candidats ne manquent pas. 6 des grosses écuries Européennes ont d’ailleurs manifesté leur intérêt auprès de Manchester United ou de Wayne Rooney. Parmi elles s’y trouve Chelsea, qui fait d’ailleurs figure de favori puisque José Mourinho a manifesté son attachement au buteur et sa reconnaissance de son talent. Des doux mots auxquels Wayne Rooney a succombé directement. Mais voilà les dirigeants mancuniens et David Moyes en ligne de front, ont clairement refusé une première offre concrète des Blues qui a dû déstabiliser les Red Devils. En effet, cette offre de Chelsea a dû faire trembler Manchester puisqu’elle était constituée d’une somme de 11,5 millions d’euros plus soit Juan Mata soit David Luiz. Mais comme je vous le disais précédemment Manchester United a refusé cette première offre des Blues qui ne devrait certainement pas être la dernière.
Les Gunners sont également à l’affût de cette affaire qui frappe Manchester United. En effet, Arsenal est à la recherche d’un attaquant de pointe de renommée internationale. On les savait intéressés par Gonzalo Higuain et Luis Suarez désormais Arsène Wenger a coché un troisième nom sur sa liste, celui de Wayne Rooney. La déclaration de l’Alsacien à la presse britannique est équivoque : « Nous n’aurions aucun problème à payer le salaire de Rooney ». Autant dire qu’Arsenal se donne les moyens d’être un candidat sérieux pour s’offrir l’enfant terrible de Manchester United.
Manchester City aussi comme un candidat possible pour Wayne Rooney mais la probabilité de le voir signer en faveur du club ennemi apparait comme très mince. En effet, depuis que Wayne Rooney a fait part de son mécontentement et ce départ probable, les supporters des Red Devils ont laissés des messages pour le moins compréhensibles à l’attaquant sur des affiches publicitaires. L’exemple le plus frappant est celui présenté ci-dessous où l’on peut clairement lire : « Rejoins City et tu es mort ». Ambiance.
Les principales pistes mèneraient donc Wayne Rooney vers un autre club anglais, mais d’autres pistes se dessinent et celles-ci l’enverraient vers l’Espagne plus particulièrement vers le FC Barcelone et le Real Madrid.
En effet, le Barça serait très intéressé par la venue de l’attaquant britannique pour remplacer David Villa parti à l’Atletico Madrid. De plus, le jeune prodige Neymar, fraîchement arrivé, aurait fait part de son envie de jouer avec Wayne Rooney et ainsi créer un trio fantastique d’attaque avec Lionel Messi. Cependant, le buteur des Red Devils ne serait pas emballé par un trio avec Neymar et Lionel Messi, ce qui peut se comprendre quand on voit le traitement qu’a reçu David Villa la saison passée avec un temps de jeu très réduit.
Autre club Espagnol intéressé, le Real Madrid. L’un des candidats le plus sérieux avec Arsenal et Chelsea puisque la Maison Blanche recherche un attaquant pour pallier le départ imminent de Gonzalo Higuain. De plus, quand on sait que Carlo Ancelotti ne compte pas s’appuyer sur Karim Benzema comme titulaire à la pointe de l’attaque on peut se dire que la rumeur qui voit arriver Wayne Rooney au Real Madrid est plus que fondée. Seulement voilà, les dirigeants du Real Madrid n’ont pas que Rooney en tête. Puisque la shortlist du Real Madrid voit Luis Suarez, Sergio Agüero et Ibrahimovic comme cibles prioritaires devant Rooney.
Parti pour… rester ?
Et si Wayne Rooney restait finalement à Manchester United ? Une possibilité à ne pas écarter puisque le buteur, encore sous contrat pour deux saisons, pourrait patienter et partir libre dans deux saisons. Mais il se peut également que les Red Devils réussissent à convaincre leur attaquant phare au gré d’une revalorisation salariale et donc un renouvellement de contrat. David Moyes pourrait également revoir ses plans et donner plus d’importance à Wayne Rooney la saison prochaine. Il pourrait aussi assurer le duo avec Robin Van Persie et le rendre plus équitable que la saison passée. Ou encore pourquoi ne pas lui faire porter le brassard de capitaine ? En effet, puisque Patrice Evra semble sur le départ et que Manchester United fait tout pour conclure l’arrivée de Gareth Bale, pourquoi ne pas donner des responsabilités à Wayne Rooney.
En tout cas, une chose est sûr si les Red Devils veulent garder leur buteur fantasque il va falloir faire des efforts et lui donner plus d’importance. En revanche, si son départ se confirme le club qui remportera sa signature devra sortir un très gros chèque pour satisfaire les exigences mancuniennes.